En commençant le tome 2 de l’œuvre de Neal Stephenson, on s’interroge sur le découpage du livre. En effet, on reprend exactement les choses là où on les a laissées.
Le premier tome se divisait en 5 jours. Le tome 2 démarre avec le jour 6. Une recherche rapide sur le net permet de comprendre. Aux États-Unis, le livre est sorti en un seul morceau. Ce sont les éditions Sonatine qui en font deux tomes. Alors certes, le total fait plus de 1200 pages mais il n’y a aucune raison littéraire pour en faire 2 tomes. Dommage.
Neal Stephenson continue son épopée. Ses personnages évoluent maintenant aux USA avec quelques détours et quelques voyages mouvementés en avion.
L’oncle de Zula et sa famille se lancent dans une enquête pour la retrouver. Ils sont rejoints par Olivia, l’espionne anglaise, toujours plus ou moins amoureuse de Sokolov et toujours désireuse à la fois d’aider Zula mais aussi de débusquer Jones, qui de son côté, prévoit un attentat sur le sol américain.
Le découpage est toujours aussi agaçant (mais bien vu) tant parfois on voudrait continuer ne serait-ce que quelques lignes sur l’aventure de tel ou tel personnage. Non, Stephenson s’amuse à couper l’intrigue et à repartir sur quelqu’un d’autre.
Le jeu interactif T’Rain occupe une place encore plus importante que lors du premier tome. Au cours d’un long chapitre, les héros manipulent des êtres virtuels qui permettent de faire avancer l’intrigue de façon significative.
Tout ce beau monde et ces nombreux personnages finiront pas se rejoindre en un final épique.
Ces 1200 pages sont une sacrée aventure de lecture. On les termine épuisé mais content !
Les deux mondes, Tome 2 : La frontière, de Neal Stephenson paru aux Éditions Sonatine en août 2014