[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#cca07e »]F[/mks_dropcap]ille du pianiste de jazz Joe Albany, Amy-Jo se lance dans l’écriture de ses souvenirs.
Élevée par son père, junkie notoire, elle raconte sa jeunesse américaine, entre les tournées de son père, ses fréquents séjours en prison, ses tentatives pour décrocher, ses quêtes pour trouver la drogue nécessaire.
Et puis, il y a la musique, les amis ou les faux amis.
Albany tente d’enseigner la musique à sa fille, persuadé par son amour paternel qu’elle a une voix. Vaine tentative.
Amy-Jo Albany se raconte et raconte en même temps son père.
C’est à la fois drôle et tragique.
Elle va d’anecdotes en anecdotes sans forcément les lier les unes aux autres. Seul point commun à toutes : son père. L’amour qu’ils ont l’un pour l’autre.
C’est ce qu’il nous semble le plus fort dans Low Down. Un amour incommensurable malgré les manques et les échecs. Un lien unique qui perdure bien après la mort du père.
Et si Amy-Jo sait bien que la vie menée avec lui peut être critiquée (elle le fait elle-même bien assez), elle s’en moque. Elle égrène ses souvenirs d’un père adoré et nous émeut très souvent.
Low Down d’Amy-Jo Albany, traduit de l’anglais (États-Unis) par Clélia Laventure, paru chez Le Nouvel Attila, septembre 2015.
(en poche depuis janvier 2017 chez 10/18.)