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Chroniques Musique

L’infinie filmographie de Mikael Tariverdiev

Jism
Par Jism
Publié le 23 février 2016
6 min de lecture

[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#c39645″]C[/mks_dropcap]urieux comme le destin d’un musicien tient à pas grand-chose. Prenez Mikael Tariverdiev : compositeur russe de bandes originales, né en 1931 et mort en 1996. Il y a encore cinq ans, hors Union Soviétique, son nom était parfaitement inconnu de tous. Il a suffit en 2011 qu’un musicien, Stephen Coates de The Real Tuesday Weld pour ne pas le citer, aille à Moscou boire un godet avec un pote dans un bar, tombe sur une de ses chansons en fond musical et qu’il en devienne complètement amoureux pour que la renommée de Tariverdiev (quasi héros en Union Soviétique) finisse par atteindre le West Side de l’Europe. Évidemment, ça ne s’est pas fait en un jour.

tariverdiev2

[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#c39645″]P[/mks_dropcap]our cela Coates va déjà commencer par le faire découvrir à nombre de ses amis puis se rapprocher de la femme de Tariverdiev, Vera, pour avoir accès à ses archives. Coates découvre alors que Tariverdiev est l’auteur de près de 130 bandes originales de films, qu’il était également un musicien classique auteur de plus d’une centaine d’œuvres. Il se rend compte qu’il dispose donc d’un matériau immense pour faire découvrir le talent de Tariverdiev outre Russie. Avec Vera, ils se plongent dans l’oeuvre cinématographique du Russe, exhument certaines bandes inédites (présentes sur le dernier disque), en choisissent d’autres plus connues et établissent ainsi une compilation de 51 morceaux répartis sur 3 disques et la sortent sur l’indispensable label anglais Earth Recordings (Responsable des récentes rééditions de Howard Eynon, Bert Jansch, Steve Warner)

Le premier disque, Goodbye Boys, est principalement axé sur les années 60, d’où une orientation jazz et quelques incursions dans une certaine légèreté pop, on y entend parfois la liberté d’un Stan Getz, cette impression parfois d’écouter de la bossa-nova slave (My Younger Brother), d’un Mancini voire d’un Tati dépressif (Waltz From The Long Day) ou encore Satie (Boys and The Sea). Ce qui étonne beaucoup, dans ce premier disque, c’est cette propension qu’a Tariverdiev à passer d’un style à l’autre avec une égale dextérité, qu’il fasse du jazz, de la bossa russe, le résultat sera toujours d’une excellence constante même s’il semble plus maîtriser la structure jazzy que la chanson en soi.

Le second, Snow Over Leningrad, se concentre principalement sur deux films (Seventeen Moments Of Spring et The Irony Of Fate) et montre encore plus l’étendue immense du talent de Tariverdiev. Exit la légèreté pop, jazzy du premier volume, bienvenue dans l’illustration musicale cinématographique au travers d’instrumentaux amples et très imagés, suintant la mélancolie, évoquant tout à la fois Rota et Morricone. Et bienvenue également au folk, mélancolique, épuré, léger comme du Cyrus Bassiak et très marqué par l’âme slave, servi par une écriture très cinématographique dans laquelle la création d’images se fait de façon quasi-instantanée et dont semble s’être beaucoup inspiré un Matt Elliott pour ses albums solos.

Le dernier, I Am A Tree, est quant à lui plus disparate et couvre un plus large spectre d’années (en gros des années 60 aux années 80) ; plus axé dans une première partie sur les instrumentaux oscillant entre classique et jazz, par moment très oniriques, il met plus l’accent sur l’aspect mélancolique de son travail, sur la formation et sa maîtrise des codes du classique. Mais pas seulement, parce que si on comprend que le Russe maîtrise aussi bien le classique, le jazz que le folk, on s’aperçoit un peu plus loin que la pop ne lui résiste pas non plus (de I Am Writing… jusqu’à Your Voice, c’est plus que flagrant).

tariverdiev

[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#c39645″]E[/mks_dropcap]n fait, et c’est toute l’intelligence de cette compilation, le peu qu’elle offre, en regard de tout ce que Tariverdiev a pu produire, permet d’appréhender de façon simple et relativement objective l’immense étendue de son talent. A l’écoute de Film Music, on imagine très bien le travail de fourmi qu’ont du produire Coates et Vera, le nombre d’heures inimaginables passées à écouter les bandes pour ne sélectionner que les morceaux les plus représentatifs de son travail. Toujours est-il que le résultat est conforme aux espérances : outre la découverte d’un musicien majeur, Film Music donne surtout envie de se plonger dans l’œuvre complète de Tariverdiev et espérer que d’autres rééditions suivront de la part d’Earth Recordings. Cela dit, s’ils décident, chez Earth Recordings, de poursuivre la réédition de son œuvre, préparez-vous à faire de la place dans votre discothèque, le volume consacré risque non seulement d’être très important mais il devrait également y en avoir pour des années. En même temps, ce genre de risque me convient tout à fait.

Bandcamp

Sorti le 20 novembre dernier chez Earth Recordings/Fire Records et chez tous les disquaires Slavophilomanes de France.

EtiquettesEarth RecordingsFilm MusicStephen CoatesTariverdiev
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