
Né en 1903, Albrecht Haushofer fut un géographe et professeur d’université allemand reconnu. Lors de l’accession d’Adolf Hitler au pouvoir, et les années suivantes, il ne s’est pas vraiment opposé au nazisme, sans pour autant prendre sa carte du parti. C’est assez tardivement qu’il se rend compte de la situation et, en juillet 1944, il se retrouve mêlé à l’attentat perpétré contre Hitler. Raison pour laquelle il sera emprisonné à la prison de Moabit dans laquelle il rédigera ces sonnets réédités aujourd’hui par la maison d’édition de La Coopérative, dans une nouvelle traduction de Jean-Yves Masson.
La poésie comme seule forme d’expression à la hauteur des circonstances, la seule à lui permettre de faire son examen de conscience et se préparer à mourir. Un recueil étonnant et passionnant, sur la nature humaine, la culpabilité, et aussi le savoir et la culture.
Bonne écoute !
RssITunesSpotifyDeezerPodcloud
Retrouvez tous les épisodes de Mort à la poésie
RSS iTunes Spotify Deezer Podcloud
Retrouvez tous les épisodes de Mort à la poésie
Illustration : Cécile Le Berre
Bluffée accrochée abonnée
Je suis tombée sur cette chronique, au hasard, entre toutes….! Mais pourquoi parler de hasard ?
Merci A, merci Barz.