Cette année, Nick Cave & The Bad Seeds ont fait un retour magistral après 4 ans d’absence. Cela fait maintenant 30ans que Nick Cave nous livre ses questionnements, ses émotions et ses tourments.
En 1984, il forme Nick Cave & The Bad Seeds après la séparation de The Birthday Party. Avec les Bad Seeds il se prête avec délectation et sans discontinuer à l’expérimentation et la curiosité musicale et émotionnelle. Malgré cette curiosité et cette soif de nouveauté, Nick Cave a toujours conservé ce respect des mythes anciens qui l’habitent et le nourrissent sans cesse.
C’est au mois de Février qu’il nous a dévoilé ce bijou d’une grande homogénéité parsemé de titres tels que Jubilee Street où je me rêve à errer à ses côtés sur les trottoirs de cette ville, le vent glacial rougissant mes joues, sa voix rauque et sombre devenant hôte de ma nuit.
Cet album, Push the Sky Away, est une histoire. Une histoire qui nous laisse songeur sur le monde actuel. A quoi doit-on accorder du crédit dans nos vies emplies d’engouements passagers et de consommation rapidement oubliée ?
Cet album studio obsédant, intimiste, obscur et splendide a fait l’objet d’une tournée magistrale, et, pour conclure cette année majestueuse, Nick Cave & The Bad Seeds nous offrent un live enregistré en Avril dernier en Californie devant 180 spectateurs chanceux : Nick Cave & The Bad Seeds Live from KCRW.
Vous y retrouverez quelques titres de ce dernier album mais aussi de plus anciens datant même de la formation de Nick Cave & The Bad Seeds comme le fameux Stranger than Kindness (extrait de l’album Your Funeral) ou encore l’inoubliable And no more shall we part.
La puissance de Nick Cave est probablement cette valeur positive de la tristesse qu’il nous transmet. Nous permettant, ainsi, d’évaluer notre bonheur.