Le financement participatif, méthode de transaction financière impliquant un certain nombre de personnes afin de financer un projet, Crowdfunding, en anglais. De France et d’Angleterre, il en est justement question.
C’est effectivement sur un micro label français, Microcultures, que l’Anglais David Bramwell, artiste pluridisciplinaire originaire de Brighton plus connu sous le nom d’Oddfellow’s Casino, a trouvé refuge pour l’élaboration et la distribution de son quatrième album : The Water Between Us.
Si David Bramwell est une figure locale assez connue en Angleterre – il est auteur et comédien de One-Man Show sous le pseudo Dr. Bramwell, écrivain (il a écrit un guide touristique humoristique, The Cheeky Guide To Brighton) – et donc musicien, il en va autrement dans nos contrées.
Gageons que ce quatrième opus pourra changer la donne. Dès le titre d’ouverture, Wild Waters, le ton est donné.
Pop hypnotique aux arrangements classieux, claviers que l’on imagine aisément analogiques, l’apport d’un instrument à vent en filigrane, d’une guitare maigrelette, songes enchanteurs, mélancolie à peine larvée, parfois ombre, parfois lumière, une touche progressive, de la pointe du doigt, mais jamais écrasante, et ainsi de suite jusqu’au sublime, envoûtant et entêtant The Lighthouse Keeper, en passant par le merveilleux Stone Riders qui nous invite sur les terres vocales de Kings Of Convenience qui auraient croisé Steve Mason sur la route.
Ce disque, véritable invitation à la rêverie, mérite amplement que l’on s’y attarde. Il serait dommage de passer à coté…