[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]M[/mks_dropcap]esdames et messieurs, après s’être nommé respectivement Orinoka Crash Suite, OCS, Orange County Sound, The Ohsees, The Oh Sees, Thee Oh Sees (tout de même 12 albums en 9 ans sous ce nom) et avant un retour vers OCS pour un album à paraitre en novembre prochain, voici un album des Oh Sees. Orc en est le titre.
Qu’est ce qui change ?
A vrai dire, si l’on s’en tient à l’esthétique du groupe, rien du tout. John Dwyer explore les limites du Rock Garage protéiné, nimbé de paroles héroico-fantaisistes avec la même configuration que sur les derniers Thee Oh Sees, à savoir Tim Hellman à la basse, Dan Rincon ainsi que Paul Quattrone (!!! Chk Chk Chk) aux batteries en remplacement du démissionnaire Ryan Moutinho. La fidèle Brigid Dawson quant à elle est toujours présente pour assurer quelques vocaux et autres ouh ouh ouh ah ah ah de circonstance. C’est dire s’ils continuent sur leur lancée de A Weird Exits, avec un son plus dur, psychédélique puissant, parfois à la frontière du Doom.
Oh Sees fait la synthèse entre le punk hardcore US des années 80, de Black Sabbath et du Rock psyché 60’s sur un album sensiblement plus long que les derniers en date (51 minutes). Un groupe à guitares qui se montre intergénérationnel et qui arrive encore à se faire déplacer les jeunes générations biberonnées à l’ère du tout jetable. Ce n’est pas rien.
Alors oui, les détracteurs diront qu’on n’avance pas d’un pouce, les autres rétorqueront qu’à partir du moment où la qualité demeure, on s’en fout. A vous de faire votre choix. En ce qui me concerne c’est décidé : (Thee) Oh Sees pour toujours.
Oh Sees, Orc, depuis le 25 août chez Castle Face.
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