[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#ff6600″]U[/mks_dropcap]n orange vif qui capte l’œil. C’est la première impression que laisse la couverture de Panthera tigris.
Une faune ouverte et luxuriante. Et au milieu, deux petits yeux espiègles qui surveillent.
Un savant, très intelligent, qui sait tout ou presque, se rend compte un jour qu’il ne sait rien sur les tigres du Bengale ! Il commence à les étudier mais quoi de mieux que d’aller en rencontrer en personne.
Une fois sur place, il sera aidé par un chasseur de la région :
« Un jeune homme très simple qui n’avait jamais lu un livre de sa vie… il connaissait parfaitement la nature qu’il parcourait dans tous les sens depuis son plus jeune âge. »
Ce jeune homme voudrait bien parler au savant mais celui-ci babille à tout va et ne le laisse jamais finir sa phrase, LA phrase qui sera reprise tout l’album, comme un leitmotiv important et qui amènera également la chute en orange vif !
Panthera tigris, titre excellemment choisi car l’album peut se lire de deux façons.
L’on peut se concentrer sur la plupart des pages de gauche qui, en noir et blanc, donnent des informations sur le cerveau d’un savant, ses outils d’expéditions ou, plus intéressant, les différents félins du genre « panthera », la dentition du tigre du Bengale, ses griffes et sur le texte qui accompagne tout cela.
L’on peut aussi ne regarder que les pages de droite qui se contentent sans mots de la progression du savant dans la jungle, suivi par le jeune et ses yeux aux aguets… Apparaissent parfois des petites taches oranges. Que sont-elles ? Pourquoi grossissent-elles ?
Pour le savoir, il faut lire Panthera tigris de Sylvain Alzial pour les textes et d’Hélène Rajcak pour les illustrations, excellent album de littérature de jeunesse, dans lequel on peut s’amuser, se faire peur, se moquer du savant qui sait tout mais aussi s’instruire ! Un mélange détonant et magnifique.