[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#48a2cf »]P[/mks_dropcap]as un jour sans que ton frère, ta demi-sœur, ta cousine issue de germain ou ton petit neveu ne te sollicitent pour contribuer, « à la mesure de tes moyens bien sûr, car les petits ruisseaux font les grandes rivières… », à des projets mirifiques et des contreparties mirobolantes lors de campagnes de crowdfunding toujours très innovantes.
Alors tu donnes un peu, souvent, beaucoup, parfois parce que tu sais que cela fera plaisir aux parents de ton petit neveu, aux enfants de ta tante par alliance, ou aux amis d’enfance de ton beau-frère préféré. Pourtant, même si tu l’aimes ta famille, toi tu aimerais donner pour des projets qui te tiennent à cœur, pour le « Pet Sound » de l’an 2020, le « Hunky Dory » du 21ème siècle ou le « Purple Rain » de l’an prochain.
Et bien ça y est, ton heure a sonné. Car, au moment où tu lis ce court texte sur ton magazine culturel préféré, sache que Pauline Drand, dont nous avons déjà parlé plusieurs fois ici, Pauline Drand à la voix de velours et à la guitare aérienne, Pauline Drand qui, récemment, a mis en musique avec une grâce absolue quatre poèmes de Karen Dalton, Pauline Drand, donc que nous aimons particulièrement dans ces contrées, vient de terminer l’enregistrement de son premier album et lance une campagne de financement sur Microcultures, qui te permettra de pré-commander cet album et d’en assurer une promotion et un pressage de qualité.
Alors à défaut d’avoir été le Phil Spector de ta petite nièce, deviens l’heureux co-bienfaiteur du premier album de Pauline Drand, folk chanteuse encore peu connue mais promise à un avenir radieux et dans quelques années, tu pourras dire à tes petits-enfants : « Vous voyez, cette grande chanteuse que vous entendez à la radio, et bien sans moi, elle ne serait sans doute pas là où elle en est ».
Et tu sais quoi ? Tu auras raison !
Photos : Visions Particulières