Grâce à mon statut d’abonné d’un hebdo culturel bien connu, je reçois régulièrement des compilations de titres fraîchement sortis dans les bacs. Certains titres m’accrochent tout de suite, j’en zappe d’autres. C’est parfois l’occasion de faire de belles découvertes.
Un matin, je lance la compil trouvée le matin même dans ma boîte aux lettres, les titres se déroulent et soudain, le drame : une Intro référencée très 80’s, un chant assez affecté, je m’apprête à passer au titres suivant quand déboule le refrain :
« …Moi et mes amis travaillons fort
A noyer la douleur et l’ennui
Nous forgeant au sein de nos ivresses
Une version améliorée de la tristesse… »
Et là, je suis surpris par la justesse des mots, Peter Peter (quel choix de pseudo ridicule quand même !) retient toute mon attention. Jusqu’à l’entrée d’un saxophone ! Oui, vous avez bien lu, un solo de saxo, comme dans un titre de Blues Trottoir. Je suis horrifié, déçu de cette promesse du refrain non tenue.
Mais, dans les jours et les semaines qui suivent, je vais y revenir, pour ce refrain, en me souciant de moins en moins de ce qui l’entoure.
Alors j’avoue, j’écoute Peter Peter, sa voix, son saxophone et ça me plaît !