[dropcap]Q[/dropcap]ue l’attente fut longue mais quel plaisir de remettre enfin les pieds au Fort de Saint Père, pour une nouvelle édition estivale, la 30ème de La Route Du Rock. Tel un dévoué pèlerin, votre humble serviteur ne pouvait que prendre la route et retrouver ce lieu qui lui a apporté tant de plaisirs aux oreilles et de douleurs aux jambes !
Le résultat fut à la hauteur de mes espérances pour 3 jours de musiques bien dans la lignée de ce qu’est La Route Du Rock à base de jeunes pousses british et quelques amis américains.
17 Août 2022 – 1er Jour – La Nouvelle Vague
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Si Le Fort de Saint Père est le lieu symbolique de La Route Du Rock, on n’oublie pas que d’autres endroits malouins se font le plaisir d’accueillir quelques artistes. On commencera ainsi notre périple à la Nouvelle Vague, fort bien remplie et en ébullition, qui, outre les éditions hivernales, a pris l’habitude depuis quelques années de lancer les festivités.
L’affiche est superbe à commencer par les très hot King Hannah qui vont nous offrir une ouverture de haute volée. Le duo composé d’Hannah Merrick et Craig Whittle, ici accompagné de 2 musiciens supplémentaires va nous exécuter une prestation dense et ensorcelante, égrenant queIques titres du magnifique I’m Not Sorry, I Was Just Being Me avec en particulier une superbe version de Go-Kart Kid (Hell No!).
Dès les premières notes d’A Well-Made Woman, le duo s’impose par son intensité et sa concentration masquant sans doute une certaine timidité, puisqu’il faudra attendre quasiment la fin du set pour qu’Hannah nous glisse quelques mots avant de nous achever sur le magnifique enchainement Crème Brûlée/It’s Me and You, Kid sur lequel Craig et son inséparable bonnet va nous faire une sacrée démonstration de ses talents de guitariste.
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L’étonnante, voire déconcertante, néo-zélandaise Aldous Harding, accompagnée d’un impeccable band prend le relai pour un concert qui fera la part belle à Warm Chris son dernier album avec quelques détours vers Designer et de très jolies versions de The Barrel ou Fixture Picture.
Alternant position assise, guitare en mains et debout avec une gestuelle qui lui donne des airs de pantin désarticulé, Aldous Harding surprend par sa chorégraphie et prend le temps de lancer ses chansons ralentissant un peu le rythme d’un concert qui manquera de souffle mais qui ravira les fans de l’artiste, chaque chanson étant superbement et fidèlement interprétée jusqu’au rappel final composé de Designer et She’ll Be Coming Round The Mountain.
Aldous Harding nous laisse ainsi en sueurs et en feu pour clôturer une première très belle soirée !
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17 Août 2022 – 1er Jour – La Plage Bon-Secours
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A chaque journée du festival, la route Du Rock nous propose, en guise de hors d’œuvre à une longue soirée, de nous prélasser au soleil et faire trempette sur la plage Bon-Secours tout en écoutant quelques musiques histoire de nous mettre en appétit.
La sélection 2022 fut juste parfaite et féminine, nous permettant ainsi de profiter tout à tour vautré sur une chaise longue ou sur une serviette, Mary Lattimore, Melenas et Tess Parks.
En ce premier jour, c’est donc la harpiste Mary Lattimore qui fait face à la mer, tout à fait ravie de jouer de sa harpe devant une étendue qui l’inspire tant, avec des morceaux tels que On The Day You Saw The Dead Whale ou Wawa By The Ocean.
Sa musique est belle et délicate, tellement improbable de l’entendre dans un tel contexte que le plaisir du public n’en est que plus grand.
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Dans un style tout à fait différent, on prendre le même plaisir à écouter les espagnoles de Melenas et leur indie rock enthousiasmant et plus subtil qu’il n’y parait, me laissant aux anges en terminant par Osa Polar, leur extraordinaire reprise du Eisbar de Grauzone et le tubesque No Puedo Pensar.
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Le lendemain, on retrouvera ces même Melenas à quelques serviettes de la notre, ayant pour certaines gouté à la température de l’eau et pour d’autres à la magnifique exposition 36 Shots de Richard Dumas à la Tour Bidouanne toute proche. A voir leurs sourires ravis, elles ont tout autant que moi adoré le set de la magnifique Tess Parks et de ses musiciens.
Heureuse d’être là, tout sourire, se permettant même de nous fredonner Moi, Lolita d’Alizée, et quoique un peu fatiguée d’une nuit qu’elle a annoncée trop courte, Tess Parks va nous livrer un concert magnifique, voire émouvant, pour une artiste qui, comme tant d’autres, ne recommence à peine à partager ses chansons face à un public. J’avais dit le plus grand bien de son And Those Who Were Seen Dancing, sa version live fut tout aussi belle et nous entraina dans la plus jolie des danses pour conclure ce séjour à la plage !
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18 Août 2022 – 2ème Jour – Le Fort de St Père
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Nous voilà donc de retour au fort, un premier tour rapide des lieux pour retrouver ses repères et noter un espace couvert bien pratique pour se poser, une première bière en se demandant quand on pourra prendre la suivante tant les concerts tous aussi attendus les uns que les autres semblent s’enchainer à vitesse grand V, laissant peu de temps au festivalier de se sustenter et échanger quelques mots avec les nombreuses connaissances qu’on prend plaisir à croiser.
Toutes ces questions en tête et la pinte à la main, je me précipite devant la scène des remparts, histoire de ne pas perdre une miette, ou pour le coup, une goutte de Cola, le nouveau projet de l’excellent Tim Darcy qui retrouve son fantastique bassiste Ben Stidworthy déjà présent au temps d’Ought. Le concert est tel qu’on l’imaginait, sec, tendu, sans fioritures, Tim est toujours aussi intense aussi bien par son regard que par sa voix et le batteur Evan J. Cartwright est au diapason de ses 2 acolytes, habité et d’une précision chirurgicale, déclinant les meilleurs titres de Deep In View, ainsi qu’une paire d’inédits annonçant une suite qu’on envisage déjà très bien.
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Demi-tour vers la grande scène pour découvrir la nouvelle formule de Black Country New Road après le départ fracassant d’Isaac Wood. 3 garçons, 3 filles toutes et tous très jeunes comme on s’en apercevra plus tard dans la foule, le groupe écoutant d’une oreille attentive leurs collègues de Fontaines D.C., la parité est ainsi respectée au sein d’un groupe qui se partage facilement le micro pour un set de nouvelles compositions quelque part entre Arcade Fire et Divine Comedy. On passe plutôt un très bon moment sans pourtant réussir à se demander ce que l’avenir leur réserve.
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Petit tour ensuite à New York pour le concert furieux et lumineux de Geese, 5 jeunes chevelus ayant fait notre bonheur auditif l’année dernière avec le très bon Projector sorti chez Partisan records. On prend un immense plaisir à écouter leur mélange d’indie-rock et de post punk qu’il faut déjà penser à se bouger car s’annonce sur la grande scène les très attendus Wet Leg.
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Je dois bien avouer que j’avais quelques craintes vite balayées tant Rhian Teasdale, Hester Chambers et leurs potes démontrent rapidement par leur bonne humeur, leur simplicité et leur engagement qu’elles sont plus que le groupe d’un tube ou 2, démarrant sur les chapeaux de roue avec les excellents Being In Love et Wet Dream. Ca file à toute vitesse et on est presque surpris d’entendre les premières notes de l’imparable Chaise Longue finissant un concert rafraichissant voire même enthousiasmant.
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A coup de Dark Days ou The Overload, Yard Act met rapidement le feu à la scène des remparts, par la grâce de nombreux compatriotes bien chauds devant la scène et l’énergie de son chanteur James Smith, boule de nerf anglaise, magnifique dans son bel imperméable. Ca s’essouffle un peu sur la fin mais on en sort ravi et déjà bien chaud.
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La température ne descendra pas devant la prestation de Fontaines D.C. surement le groupe le plus attendu de la soirée et qui ne nous décevra pas au contraire d’un premier passage en 2019 ici même un poil bâclé et brouillon.
Le groupe a changé de dimension, plus carré, plus intense, les quelques morceaux incontournables de Dogrel tels Boys In The Better Land ou Hurricane Laughter passent toujours aussi bien mais le groupe s’appuie naturellement plus sur ses deux disques suivants, plus sombres et plus profonds, à l’instar d’I Love You, Televised Mind ou A Hero’s Death executés impeccablement !
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L’estomac criant famine, on écoutera d’une oreille lointaine et avec pointe de regret, l’art pop de Charlotte Adigéry et Bolis Pupul en vue de retrouver quelques forces avant le dernier gros morceau qui nous attendait.
C’est en effet les Working Men’s Club qui débarquent, emportés par le bouillonnant et agité Sydney Minsky-Sargeant et ses comparses beaucoup plus statiques. déluge sonore, synthés en feu, Valleys, Widow, Money Is Mine, les anglais electro rock nous mettent ko avant un fatal dernier coup dans les dents avec un Teeth magistral !
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19 Août 2022 – 3ème Jour – Le Fort de St Père
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Après une première journée qui m’a bien obligé à puiser dans mes réserves j’en suis à espérer une soirée plus calme et très heureux de commencer ainsi en compagnie du jeune trio londonien Honeyglaze, emmenée par la magnétique Anouska Sokolow et dernière découverte en date de Dan Carey l’indispensable dénicheur de talents et son label Speedy Wunderground.
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Leurs subtiles mélodies entre post punk et indie rock lancent parfaitement ce deuxième jour avant de laisser la place aux Los Bitchos, qu’on zappe gentiment, c’est sympathique, bien foutu mais cela me laisse sur le bord de la route, me permettant ainsi de me positionner tranquillement au plus près de la scène en attendant Porridge Radio, venu défendre leur génial Waterslide, Diving Board, Ladder to the Sky.
Que dire si ce n’est que j’ai adoré, mon concert préféré de toute La Route Du Rock emporté par la grâce sauvage et intense de Dana Margolin, parfaitement soutenue par Sam Yardley , Georgie Stott et Maddie Ryall. Les poils se dressent d’émotion à l’écoute de The Rip ou Birthday Party. Très grosse claque, j’en sors épuisé de bonheur, il me faudra un grand Kevin Morby pour pouvoir m’en remettre.
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Ça tombe bien, le texan avec sa superbe veste lamée or est en pleine forme et attaque pied au plancher un This Is A Photograph qui lancera parfaitement une prestation qui ne faiblira jamais jusqu’à un vertigineux Harlem River, le tout accompagné par une sacrée clique de musiciens, dont la divine choriste Elizabeth Moen, au diapason de leur leader, apparemment très heureux de refouler le sol malouin.
Sundowner, Oh My God, City Music, set list parfait pour Kevin Morby, on aimerait bien quelques titres supplémentaires mais l’heure passe et il reste quelques grands moments à déguster !
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A commencer par DIIV, de retour après près 10 ans à la Route Du Rock, alors qu’à l’époque le groupe était porté par le succès d’Oshin leur phénoménal premier album, et qui fait toujours son effet, l’enchainement Doshin(Subsume)/Doused étant largement le sommet d’un concert de fort belle tenue quoique sans surprises.
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Un autre habitué de La Route Du Rock fait ensuite son arrivée sur scène, en la personne du dandy Baxter Dury, en pleine forme, hilare, ayant surement gouté la bière locale tant le bonhomme s’avance, décontracté, véritable showman, séducteur trébuchant, laissant la direction musicale à ses musiciens bien plus concentrés que lui. Malgré tout, c’est un grand moment qu’il nous offre, les chansons sont là, irrésistibles et entrainantes de Miami à Prince Of Tears, Baxter a fait le show, chaud le show.
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Comme elle l’a souvent si bien fait La Route Du Rock nous propose un grand écart dont elle a le secret en poursuivant la nuit avec les dingos Snapped Ankles, leurs costumes incroyables entre plantes vertes et zombies pour un set électrisant, complétement barré à l’instar du volcanique Rythm Is Our Business, le bien nommé en ouverture. Ca saute de partout, ça tangue, ça roule, on ne comprend pas tout ce qui se passe mais on s’en fout, et en à peine plus de temps qu’il n’en faut pour le dire, les voilà partis on ne sait où.
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Il faudra le sérieux et la classe des Liminanas pour remettre le fort à l’endroit pour un set parfaitement maitrisé, très carré et parfait pour finir cette deuxième soirée.
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20 Août 2022 – 3ème Jour – Le Fort de St Père
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Quand s’annonce cette dernière soirée, on ressent déjà un brin de nostalgie devant ce week-end qui file trop vite et on a en tête que ça ne va pas être tout a fait la même chose que ce qu’on espérait avec le forfait de dernière minute de King Gizzard & The Wizard Lizard, sans imaginer que leurs remplaçants me feront un des shows les plus dingues jamais vus de ma vie.
On y reviendra plus tard, reprenons depuis le début avec Big Joanie, Black Feminist Punk Band, comme se présentent elles même ces 4 musiciennes londoniennes très investies politiquement et très douées musicalement avec des morceaux brulants et intenses. Grosse claque, on attend avec impatience Black Home, leur nouvel album prévu fin d’année chez Kill Rock Stars.
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Vanishing Twin ouvre la scène du fort avec leur délicieuse art pop psychédélique, musique délicate et ambitieuse qu’on pourrait imaginer plus destinée à une petite salle qu’à un festival. Pourtant le charme des londoniens fonctionne immédiatement, grâce à la classe de leurs mélodies et une belle communication avec le public séduit et enivré par les The Conversation Of The Energy ou autres Magician’S Success.
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Récente découverte pour ma part, j’attendais avec impatience la prestation de Wu-Lu, impressionné par son Loggerhead sorti en tout début d’été. En trio, Wu-lu mélange rock, hip-hop, rap avec gourmandise et énergie, même si je mettrai quelques minutes à rentrer dans leur jeu avant de me laisser embarquer par leur puissante démonstration.
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Place à Beak> le trio krautrock porté par Geoff Barrow de Portishead, où je revis la même expérience que pour Wu-Lu, du mal à y trouver mon compte avant de me laisser porter par le talent des 3 anglais à te faire bouger les guiboles pourtant bien lourdes.
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Des guiboles, on en verra dans tous les sens et parfois au dessus de nos têtes lors de l’explosif et bordélique set de Ditz, 5 jeunes fous furieux de Brighton venus présenter leur intense The Great Regression, et ma foi, il y a de ça à les voir parti à l’assaut de la scène des Remparts et faire du bruit, beaucoup de bruit.
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Un autre champion du bruit, quoique légèrement plus subtil s’avance ensuite devant nous, Monsieur Ty Segall est parmi nous en compagnie du Freedom Band et nous offre là une des meilleures prestations qu’il m’a été donné de voir de sa part. Puissant, carré, ça déboule à une vitesse folle, c’est fort, très fort, le blondinet californien et son gang assurent comme des bêtes et éclatent nos tympans déjà bien fragilisés à coup de Hello, Hi ou Saturday Pt. 2.
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Le tout jeune trio londonien PVA dont on attend le premier album mi octobre subira mon absence, fatigue, faim et soif l’ayant emportée sur leur synthpop qu’on promet d’écouter sous de meilleurs dispositions. de toute manière il fallait bien reprendre des forces pour le clou du spectacle, Fat White Family, les super remplaçants venant claquer le but de la dernière minute à la coupe du monde !
Lias Saoudi à peine arrivé sur scène est déjà dans la foule fascinée par son étrange shorty beige pour un Worms d’anthologie devant une foule extatique et délirante. La folie n’est pas loin, Lias, quelque part entre Mark E. Smith (I Am Mark E. Smith bien sûr !) et Iggy Pop, est très haut perché dans les étoiles alors que le reste de la famille reste incroyablement concentrée évitant le bordel absolu et emmenant le groupe à des hauteurs insoupçonnées.
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Aucune seconde de répit, Fat White Family enchaîne, Touch The Leather, Feet, Whitest Boy On The Beach jusqu’à l’explosif Bomb Disneyland… énorme concert en conclusion épique d’une édition de La Route Du Rock de très très haut niveau !
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La Route Du Rock – 17 au 20 août 2022 – St Malo
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Image bandeau : La route du rock par Titouan Massé
Toutes les photos sont de Titouan Massé et Nicolas Joubard, merci à eux pour leur talent !