Voilà une sélection internationale ! Quelques titres prometteurs du 10 au 16 juin, dont certains aux franches couleurs adolescentes. Des vacances bientôt peut-être ?
Cliquez sur la photo de la série qui vous intéresse pour accéder à sa présentation !
Semaine #24 :
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Wild Bill
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Jeux d’influence
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Jinn
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Jett
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Too old to die young
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Leila
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City on a hill
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Euphoria
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[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#E5683E » txt_color= »#ffffff »]WILD BILL[/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#E5683E »]12 juin – ITV – 6 épisodes[/mks_pullquote]
Non, vous ne rêvez pas, c’est bien Rob Lowe dans un costume de policier britannique. Wild Bill est l’histoire de Bill Hixon, policier américain, nommé chef de la police de l’East Lincolnshire. L’homme arrive à Boston, Angleterre, avec sa fille de 14 ans Kelsey (Aloreia Spencer), en pleine fuite de leur passé douloureux.
Un brin arrogant, il pense réussir à faire rapidement baisser les chiffres de la criminalité à coup de statistiques et d’algorithmes et ne faire que passer dans cette nouvelle carrière.
Calcul mis en échec par les circonstances, ses collègues et les habitants de la ville de Boston, difficilement impressionnables. Ce qui le rassurait jusqu’alors, en tenant la vie et son chaos naturel bien à distance, se fissure et l’oblige à s’impliquer bien plus fortement que prévu dans la vie de la communauté.
À ses côtés, l’inspectrice Muriel Yeardsley (Bronwyn James déjà vue dans Harlots), jeune, ambitieuse, naturelle, sympathique, est issue d’une famille d’agriculteurs du coin et fait évidemment le lien entre l’impétueux américain et les gens du cru.
L’idée de cette série est venue à David Griffiths à l’époque où David Cameron affirmait que les chefs de police britanniques pouvaient provenir de pays anglophones extérieurs au Royaume-Uni. À l’époque, il préparait le terrain pour Bill Bratton, chef de la police de New-York, et son arrivée à la tête de la Metropolitan Police. Cela ne s’est pas produit, mais l’idée de Wild Bill était née !
David Griffiths, Jim Keeble et Dudi Appleton sont les créateurs de Wild Bill, promise comme étant un croisement de Fargo avec Happy Valley. Souhaitons que cela s’en approche au moins !
Wild Bill from ITV Press Centre on Vimeo.
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#12B349″ txt_color= »#ffffff »]JEUX D’INFLUENCE[/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#12B349″]13 juin – Arte – 6 épisodes – 60 min[/mks_pullquote]
Jean-Xavier de Lestrade s’attaque au sujet des lobbies et des pesticides, dans une série qu’on peut déjà voir intégralement sur arte.tv (jusqu’au 26 juillet).
Tout débute dans le Centre de la France, avec Michel Villeneuve (Christophe Kourotchkine), agriculteur à qui il est diagnostiqué une leucémie. L’utilisation d’un désherbant fabriqué par une multinationale du nom de Saskia est mise en cause dans sa maladie. L’ami d’enfance de Michel, Guillaume Delpierre (Laurent Stocker de la Comédie-Française), est député à l’Assemblée Nationale et décide de déposer un amendement pour interdire le produit.
Mais c’est sans compter la puissance de Saskia, qui embauche un lobbyiste féroce, Mathieu Bowman (Jean-François Sivadier), bien entouré pour faire pression sur les bonnes personnes et faire capoter le projet de loi. Son atout premier, Claire Lansel (Alix Poisson), une ancienne journaliste au carnet d’adresses fourni et une bonne connaissance des méandres de la vie parlementaire.
La mort suspecte d’un des pontes de Saskia complique encore un peu la situation…
Le principe de trafic d’influence est ici passé à la loupe par un réalisateur célèbre pour ses documentaires engagés, oscarisé en 2002 pour Un Coupable Idéal. Dans Jeux d’influence, il choisit un sujet politique très actuel et de s’approcher au plus près de la réalité, pour soulever le voile sur les pratiques des lobbies, dont on ne connaît finalement que peu de choses.
Le travail parlementaire, la vie agricole, le monde des lobbies, traversés par six personnages qui font se poser la question « lobbies, pesticides, lesquels sont les plus toxiques ? ».
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#ad79e8″ txt_color= »#ffffff »]JINN [/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#ad79e8″]13 juin – Netflix – 5 épisodes – 30 min[/mks_pullquote]
Jinn est une série fantastique ciblée ados, qui a la particularité d’être la première série en langue arabe produite par Netflix.
Nous suivons en Jordanie un groupe d’adolescents en voyage scolaire sur le site de Petra, qui libèrent sans le savoir deux djinns qui s’introduisent dans leur univers.
Dans un Amman d’aujourd’hui, un bon et un mauvais djinn se mènent une bataille rangée autour de ces jeunes totalement dépassés par les événements. Les lignes du bien et du mal deviennent de plus en plus floues et mettent à l’épreuve les amours et amitiés malmenées.
Réalisée par Mir-Jean Bou Chaaya (Very Big Shot), on y découvre Salma Malhas, Sultan Alkhail, Hamzeh Okab et tant d’autres jeunes acteurs jordaniens.
Netflix vient d’annoncer la production d’une autre série en langue arabe, Al Rawabi School for Girls, cette fois entièrement féminine, qui suivra une adolescente qui se venge de son harceleur.
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#E45A9D » txt_color= »#ffffff »]JETT[/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#E45A9D »]14 juin Cinemax – 15 juin OCS – 12 épisodes – 60 min[/mks_pullquote]
Sebastian Guttierrez arrive lui aussi dans le monde des séries. Le scénariste-réalisateur de Judas Kiss, Gothika, Elizabeth Harvest, développe sa première série, avec dans son casting une grande habituée de ses œuvres : Carla Gugino.
Elle y interprète Daisy « Jett » Kowalski, une voleuse comme on en fait peu, digne descendante des grands cambrioleurs façon voltigeurs, une pointure. À sa sortie de prison, elle n’a même pas un moment pour s’imaginer repentie ou se ranger des voitures, qu’une bande criminelle lui tombe sur le paletot. Le chantage en marche, elle doit reprendre du service.
Femmes fatales pur jus et flics pourris, brutes épaisses et fêlés ultra dangereux, la recette de ce noir très noir a des saveurs classiques, avec une Carla Gugino qui s’éclate à chausser divers personnages en un clin d’œil, en mode caméléon.
Autour d’elle, les visages connus de Giancarlo Esposito (Breaking Bad), Michael Aronov (The Americans), Mustafa Shakir (Big Mike dans The Deuce), Gus Halper (Happy!), etc etc…
À partir du 14 juin sur Cinemax, et dès le lendemain sur OCS en US+24.
https://youtu.be/TEOOLGNk5rk
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#5A9CE4″ txt_color= »#ffffff »]TOO OLD TO DIE YOUNG[/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#5A9CE4″]14 juin – Amazon Prime Video – 10 épisodes – 55 min[/mks_pullquote]
Et encore un grand nom de la réalisation qui passe du côté obscur de la petite lucarne ! Le très célèbre Nicolas Winding Refn (Drive) présente sa série au titre suffisamment équivoque pour signifier la crise existentielle de son personnage principal, le détective Martin Jones (Miles Teller).
Odyssée sombre et sanglante, Too Old To Die Young se déroule à Los Angeles, dans les pompes d’un homme qui vit une double vie, du bon et du très mauvais côté de la barrière. Détective et tueur à gages.
Un mystérieux justicier du nom de Viggo (John Hawkes) va lui murmurer à l’oreille les moyens de débarrasser la cité des anges de sa gangrène criminelle et lui fait perdre le sens des réalités… à moins que la réalité ne l’ait vaincu.
Présentée au dernier Festival de Cannes, Too Old To Die Young est une nouvelle fois un exercice du style NWR, néons en avant, surréalisme en bandoulière, milieu urbain et violence. Avec un personnage principal pas vraiment mutique mais pas du tout expressif, à la manière du Gosling de son Drive.
La signature du danois est en place, reconnaissable.
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#FAB11E » txt_color= »#ffffff »]LEILA[/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#FAB11E »]14 juin – Netflix – 6 épisodes – min[/mks_pullquote]
Un prénom féminin en simple titre de la première dystopie indienne produite par Netflix. Dans un monde du nom d’Aryavarta, des règles totalitaires divisent la société pour maintenir la « pureté ». Cloisonnée en secteurs de classes selon caste, religions et revenus, la ville est divisée par de grands murs gardés par des hommes armés. Ajoutons au tableau le cauchemar global d’une insurmontable pollution, une pénurie en eau potable, de gigantesques décharges et le cauchemar prend forme.
Autrefois, Shalini (Huma Qureshi) faisait partie des « riches », avait changé de religion pour pouvoir épouser Riz (Rahul Khanna), son mari musulman. Les conséquences dramatique de ce choix font basculer son univers. Après la mort de son mari et sa dégradation de classe sociale, elle doit se méfier de tous et déjouer la surveillance permanente de ceux qui tiennent la cité pour espérer retrouver sa fille Leila, enlevée deux ans plus tôt.
Avec un esprit un peu trop libre au goût d’officiels geôliers, doublé d’une volonté farouche, Shalini réussira-t-elle à transgresser et survivre ?
Cette société indienne et sa tradition de castes traduites dans leurs pires versions est née de l’ouvrage Leila de Prayaag Akbar publié en 2017. La série éponyme a été réalisée par Deepa Mehta, réalisatrice canadienne d’origine indienne, qui a toujours milité en faveur du progrès social dans son pays, souvent récompensée autant pour son travail documentaire que pour ses longs-métrages (sa trilogie Elements entre autres : Fire en 1996, Earth en 1998 et Water en 2005).
Leila semble donc être une transcription d’anticipation plutôt réaliste, un brin alarmiste, mais dont les racines sont bien réelles déjà aujourd’hui.
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#30c2a7″ txt_color= »#ffffff »]CITY ON A HILL[/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#30c2a7″]16 juin – Showtime – 21 juin Canal+ Series – 10 épisodes – 60 min[/mks_pullquote]
Au début des années 90, Boston était une ville réputée très violente, où les activités criminelles étaient facilitées par la corruption et le racisme dont faisaient preuve les forces de police. Et puis, le « miracle de Boston » s’est produit à l’arrivée d’un nouveau procureur.
Decourcy Ward (Aldis Hodge) vient de Brooklyn pour prendre les rênes de la commission Saint Clair chargée de réformer le département de police de Boston. Il n’est pas du genre impressionnable. Par contre, il sait que pour venir à bout de prédateurs, il faut connaitre leurs méthodes et leurs habitudes. Il accepte donc de s’allier à un homme à la fois respecté et haï, un ancien agent du FBI, vétéran vénéré et à la fois totalement corrompu : Jackie Rohr (Kevin Bacon).
Tactiques discutables et éthique tordue, le duo improbable affronte un dangereux gang de braqueurs et malheureusement également une partie des forces de police.
Côté production, des habitués comme Irene Burns (qui officie dans le monde des séries depuis l’incroyable Oz) et deux célèbres noms résonnent particulièrement dans l’équipe de production exécutive de City on a Hill : Ben Affleck et Matt Damon (tant qu’ils ne sont pas au casting, on est content). Et c’est l’occasion de retrouver Kevin Bacon, plus de deux ans après l’excellente I Love Dick.
La série démarre sur Showtime le 16 juin, et embraye sur myCanal dès le 18.
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#9aa11b » txt_color= »#ffffff »]EUPHORIA[/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#9aa11b »]16 juin HBO – 17 juin OCS – 8 épisodes – 55 min[/mks_pullquote]
HBO a maintenant sa série pour ados. Mais alors attention les yeux, on est très loin, trèèèèèès loin des habituelles histoires fumeuses et romantiques pour jeunes esprits en construction. Ici, on choque plutôt. Ici on teste. Beaucoup.
Et pour incarner la quintessence de l’ado en perdition, HBO a misé sur Zendaya, un des visages chéris de la jeunesse qui la suit depuis Shake It Up. Son personnage s’appelle Rue, jeune fille qui souffre de troubles psychologiques depuis son enfance, toxicomane. À peine sortie de désintox et de retour chez sa mère (Nika King), elle reprend le chemin de la défonce.
Elle n’est pas la seule de son entourage lycéen à être totalement jetée, paumée et à la dérive. Alcool, drogue et sexe, sont leurs armes de découverte massive. Rue rencontre Jules (Hunter Schafer), une jeune fille transgenre fraîchement débarquée, et leur souffrance en point commun, elles deviennent les meilleures amies du monde.
La voix de Rue nous accompagne en voix off pendant toute la série, un procédé qui permet d’intégrer des explications à propos de la personnalité et des sentiments compliqués de ces ados perturbés. Dans le détail, nous passons donc d’une toxicomane, à son amie Jules qui cumule les aventures glauques avec des hommes plus âgés qu’elle ; d’un jeune homme violent qui assiste sans le vouloir à la vie sexuelle dissolue de son père (Eric Dane) à sa très fragile petite amie Maddy (Alexa Demie) ; de Fezco (Angus Cloud) copain dealer de Rue à Kat (Barbie Ferrara) la complexée qui rejette son corps et découvre la pornographie en ligne… chacun traverse cette période difficile qui semble durer une éternité, à sa manière et la plus extrême possible.
Les autres points forts de Euphoria : la présence du phénomène Drake à la production et de Future the Prince, qui réussissent à porter l’adaptation de cette série israélienne écrite et réalisée par Sam Levinson. Le fils de Barry Levinson (réalisateur de Rain Man ou encore Good Morning Vietnam) a sûrement laissé une belle part de lui dans cette version, lui-même ayant été longtemps toxicomane.
À l’image, la transcription de ces doutes, de l’anxiété, de la dépendance, est frontale. Peu de choses évoquées sans qu’elles soient proposées à la vue. Les actes sexuels, la consommation de drogue, les overdoses, les sexes, on montre tout. Exprimer, défendre et déranger en sont les prétextes.
Alors oui, chers parents, soyez prêts à vous souvenir de vos propres démons, pour accepter de commencer à piger ceux de vos ados, et la traduction actuelle de ce que sont leurs comportements extrêmes.