[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]C[/mks_dropcap]es derniers temps, je n’allais plus trop aux concerts par manque de temps ou simplement d’envie. Je suis tombé par hasard sur une annonce via le site de Silvain Vanot. L’association culturelle Bordeaux Chanson qui organisait cette soirée communique assez peu… chose regrettable. En effet, les deux artistes invités en ce 11 Février 2017 auraient sans doute mérité un peu plus d’écho. Il y a donc eu ce ressenti mitigé en moi : la déception de voir si peu d’affluence mais, d’un autre côté, le privilège d’avoir partagé ce beau moment avec les deux artistes.
Ne connaissant pas le Théâtre l’Inox à Bordeaux, j’arrive un peu en avance et trouve les trois acolytes, Orso Jesenska, Silvain Vanot et Christian Quermalet en train de papoter devant la salle. Ce dernier, accompagnera Silvain Vanot sur scène. J’avoue qu’il m’aura fallu un peu de temps pour réaliser qu’il s’agissait ni plus ni moins que l’un des fondateurs du groupe Married Monk.
[mks_col]
[/mks_col]
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]J[/mks_dropcap]ulien Orso Jesenska monte sur la scène. Peu de spots d’éclairage. À l’image du concert qu’il donnera ce soir, pas d’artifice mais une belle intensité. A l’état brut, juste sa guitare et sa voix. Je savoure encore mieux les paroles. C’est un artiste que nous suivons et aimons beaucoup chez Addict-Culture. C’est donc avec un réel plaisir que j’écoute les titres tirés de ses trois traces musicales. Il fait la part belle à l’album Effacer la Mer dont il joue le titre éponyme, Et Nous Encore Vivant, Exilés et Paroles.
De son premier album, il joue Agrigente et Trois Ombres. L’ombre justement de Dominique A qui était présente sur cet album s’estompe ce soir, Orso Jesenska affirme son style, son interprétation et donne une cohérence au set où s’ajoutent les titres de son dernier EP Les Variations d’Ombres : Terriers, Forêt et la reprise du titre jazzy Winter Moon de Hoagy Carmichael à laquelle il donne une seconde vie.
Il ne faut pas se le cacher, la majeure partie du public est venue pour Silvain Vanot et découvre l’univers d’Orso Jesenska. Les réactions sont néanmoins positives, preuve que l’assistance se laisse guider par ce souffle avec un grand plaisir.
Cliquez sur les photos pour les agrandir
[mks_col]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[/mks_col][mks_col]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[/mks_col][mks_col]
[mks_one_quarter][/mks_one_quarter]
[mks_one_quarter][/mks_one_quarter]
[mks_one_quarter][/mks_one_quarter]
[mks_one_quarter][/mks_one_quarter]
[/mks_col]
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]S[/mks_dropcap]ilvain Vanot arrive seul pour son premier titre, puis est rejoint sur scène par Christian Quermalet. Avant le concert Silvain Vanot m’avait prévenu qu’il jouerait un set » différent ». Un peu obligé par une orchestration pour une fois dépourvue de batterie. Les deux musiciens s’accompagnent et revisitent les titres. Vu la prestation du moment, l’univers de Silvain Vanot peut finalement se passer de la structure rythmique. Là encore, on s’attache mieux aux mots, à leur sens et à leur sonorité en accord avec la musique. Ils jouent tous les deux du clavier, des guitares (chacun la sienne) et du téléphone portable, en plus, pour Silvain.
Pour son dernier album en date (Ithaque), Silvain Vanot avait réduit la voile, proposant des arrangements plus sobres, un accès plus simple à sa musique et c’est encore plus nu que ce soir, avec son complice, il nous délivre son set. Il le dit lui-même, ce ne sont pas des morceaux très gais et cette sobriété musicale sied bien aux titres proposés. Une première partie où sont joués essentiellement des titres d’Ithaque où se mêlent Il Bouge Aussi période Egérie et L’instant que je Guette issu de Tout Brille.
Sur la dernière partie ce sont des titres tirés de sa période « glorieuse » (dont il parle sans amertume et avec un certain détachement) : Egérie, Les Roseaux, Corvéable à Merci qui viennent clôturer le concert suivi pour le rappel par la superbe Le Nom de l’Autre qui plus que jamais le rapproche de l’aura d’un Christophe.
Cliquez sur les images pour les agrandir
[mks_col]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[/mks_col][mks_col]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[/mks_col][mks_col]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[/mks_col][mks_col]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[/mks_col][mks_col]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[/mks_col][mks_col]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[mks_one_third][/mks_one_third]
[/mks_col]