[dropcap]L[/dropcap]a vie peut être tellement simple quand on y pense et quand on la conçoit sans prise de tête. Prenons le cas de petits jeunes de The Orielles. Pour le légendaire cap du deuxième album, ils recrutent un claviériste, quelques jours en studio et hop, en route pour Jupiter, pas plus compliqué que cela !
Accessoirement, ils en profitent également pour nous offrir 10 chouettes nouvelles chansons en direct d’Halifax et des étoiles !
Le trio composé des sœurs Hand-Halford, Esmé Dee, chanteuse et bassiste, et Sidonie B, batteuse, complété par le guitariste Henry Wade, rencontré sur les bancs de l’école, nous vient en effet de cette charmante ville du Yorkshire, où semble-t-il on est bien élevé et encouragé à écouter de la bonne musique !
À peine sortis de adolescence et après une poignée de singles, ils frappent un grand coup avec l’excellent Silver Dollar Moment, un premier disque fort bien accueilli, voire même un peu plus, et The Orielles devient un nouveau groupe à suivre dans le petit monde de l’indie rock anglais en plein renouveau.
Tout le monde se les arrache, Esmé Dee et Sidonie B participent ainsi à l’excellent Yawn de Bill Ryder-Jones.
À l’heure du deuxième album, le trio recrute Alex Stephens (Trudy And The Romance) au clavier et entre aux Eve Studios en compagnie de Maria Salogni déjà croisée chez Alvvays, Liars ou les Moonlandingz, et nous voilà donc avec Disco Volador entre les mains !
Il s’en faut de peu pour que nous puissions affirmer que l’arrivée des synthés change du tout au tout, tant le groupe garde cette fraîcheur et cet évident sens de la mélodie.
Néanmoins, l’apport d’Alex entraîne The Orielles sur les traces de groupes comme Stereolab, Broadcast ou encore Saint Etienne. Ce n’est donc pas étonnant si le groupe continue de faire le bonheur du label londonien Heavenly Recordings. Les guitares se font donc plus discrètes mais ne se laissent pas faire, comme sur l’excellent Memoirs Of Miso.
C’est frais, c’est pop, ça grouille de petites trouvailles sonores, qui vous donnent le sentiment de vous retrouver dans une série des 70’s, le soleil et les étoiles pour seules limites. On aurait même bien imaginé Come Down On Jupiter en générique de Star Trek ou Cosmos 1999.
The Orielles s’amusent comme des petits fous, et nous avec, à brouiller les pistes et donner des allures funky (Bobby’s Second World ou Euro Borealis), disco (7th Dynamic Goo) ou de samba (Space Samba (Disco Volador Theme)) à leur tubes riches en vitamine C !
Les voix sont toujours aussi charmantes même si mieux affirmées. Le groupe ose davantage, s’aventure même sur des contrées inattendues, et réussit joliment son coup, décollage vertigineux et atterrissage en douceur.
Optimiste, lumineux, Disco Volador est le meilleur remède du moment, un aller simple vers le bonheur !
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Disco Volador – The Orielles
Heavenly recordings/PIAS – le 28 février 2020
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Photo de couverture : Hollie Fernando