[box type= »shadow » align= »aligncenter » class= » » width= »700″]Tous les lundis, nous vous proposons des suggestions de lecture parmi les romans qui sortent en librairie dans la semaine à venirñ. Un format court, informatif, complémentaire de nos autres rubriques littéraires : de quoi aiguiser votre curiosité et vous donner envie de découvrir encore plus de littératures d’ici et d’ailleurs. Pour cette rubrique, les présentations sont basées sur les informations communiquées par les éditeurs.
Les semaines à venir, la « Semaine en romans » laissera la place à nos suggestions de lectures d’été, puis à la sacro-sainte rentrée littéraire! [/box]
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📆 La semaine du 14 juin chez votre libraire 📆
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Les fantômes du Nouveau siècle de Jean-Philippe Depotte
Paru chez Les Moutons électriques
Esprits japonais, fantômes français, gouaille parisienne et enquêtes policières ! Paris, 1900. Marie-Antoinette est une petite arnaqueuse des Halles, évadée d’un orphelinat sordide, réfugiée dans un ancien bouge de la rue du Poil-au-Con. Mais elle n’est pas miséreuse, bien au contraire, et elle a l’intention de saisir le train de l’Exposition Universelle pour se faire une place dans le monde du XXe siècle. Alors, elle ose tout ! Méliès, Eiffel, Edison : derrière chaque grand homme, il y a un cave à arnaquer ! Mais elle bute sur un curieux personnage : Sekigawa sensei, débarqué dans les bagages de la délégation japonaise. Un bourgeois prétentieux – les mêmes que chez nous ! – dont elle devient la femme de chambre. Mais un homme sombre et mystérieux, aussi, et qui cache quatre fantômes dans quatre urnes de porcelaine. Que recherche cet étranger si loin de la cour de son Empereur ? Et qui sont ces morts éveillés que Marie-Antoinette peut voir et toucher comme s’ils étaient vivants ?
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Le Nouveau de Keigo Higashino, traduit du japonais par Sophie Refle
Paru chez Actes Sud / Actes noirs
Muté depuis peu au commissariat de Nihonbashi, au cœur de Tokyo, Kaga Kyôichirô enquête sur le meurtre d’une femme retrouvée étranglée dans son appartement. Récemment divorcée, cette mère de quarante-cinq ans venait tout juste de s’installer dans le quartier. Au fil de ses investigations, qui le conduisent dans différents commerces et restaurants, Kaga se familiarise avec ce nouvel environnement, véritable microcosme traditionnel, où subsistent des pratiques et des rituels d’un autre temps. À son habitude, le limier insondable s’arrête sur des détails à première vue parfaitement anecdotiques. Comme cette gaufre fourrée au wasabi découverte chez la victime. Ou la deuxième paire de ciseaux de table qu’elle venait d’acheter. L’énigmatique Kaga, dont le profond humanisme n’a d’égal que son sens de l’observation, mène une quête de vérité absolue dans laquelle l’arrestation du criminel n’est qu’une étape. Et dans l’entourage de la victime, les mystères les plus inattendus s’éclaircissent. Le maître nippon est de retour avec un roman à tiroirs subtilement agencé dans lequel le plaisir envoûtant du voyage nous fait presque oublier notre destination.
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Noir d’Espagne de Philippe Huet
Paru chez Rivages / Noir
Le Havre constitue la principale escale des navires qui ravitaillent en armes la République espagnole. Parmi les dockers locaux, Marcel Bailleul, qui ne dort plus depuis l’assassinat de son père Victor. Après avoir finalement découvert que le meurtrier a passé la frontière et rejoint les rangs de l’armée franquiste, Marcel cherche à s’enrôler dans les brigades internationales. Pour retrouver cet homme et venger son père. Par ailleurs, le journaliste Louis-Albert Fournier, envoyé spécial du Populaire en Espagne, se voit le destin d’un Hemingway. Mais pour l’un comme pour l’autre, quand les bombes pleuvent et que le sang coule, assouvir une vengeance ou des rêves de gloire semble bien dérisoire… Philippe Huet poursuit sa saga historique havraise en embarquant ses personnages de l’autre côté des Pyrénées, en pleine guerre civile espagnole. Il raconte une période charnière de l’histoire du XXe siècle, à travers les « petites gens » qui l’ont écrite. Roman noir, roman criminel et social, ce livre est fidèle au style vivant de l’auteur qui fut grand reporter et rédacteur en chef adjoint de Paris-Normandie. Philippe Huet a été récompensé par le Grand Prix de Littérature policière pour La Main morte.
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Lipstick traces de Greil Marcus, traduit de l’anglais (États-Unis) par Guillaume Godard
Réédition en collection Folio actuel
«Il y a une figure qui apparaît et réapparaît tout au long de ce livre. Ses instincts sont fondamentalement cruels ; sa manière est intransigeante. Il propage l’hystérie, mais il est immunisé contre elle. Il est au-delà de la tentation, parce que, malgré sa rhétorique utopiste, la satisfaction est le cadet de ses soucis. Il est d’une séduction indicible, semant derrière lui des camarades amers comme Hansel ses miettes de pain, seul chemin pour rentrer chez soi à travers un fourré d’excuses qu’il ne fera jamais. C’est un moraliste et un rationaliste, mais il se présente lui-même comme un sociopathe ; il abandonne derrière lui des documents non pas édifiants mais paradoxaux. Quelle que soit la violence de la marque qu’il laissera sur l’histoire, il est condamné à l’obscurité, qu’il cultive comme un signe de profondeur. Johnny Rotten/John Lydon en est une version ; Guy Debord une autre. Saint-Just était un ancêtre, mais dans mon histoire, Richard Huelsenbeck en est le prototype.»
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Rien à perdre de Roberto Montaña, traduit de l’espagnol (Uruguay) par René Solis
Paru chez Métailié Noir
Trois quinquagénaires se retrouvent lors d’une réunion d’anciens élèves d’un lycée de Buenos Aires. Wave, rocker fainéant, convainc deux de ses vieux camarades de partir en week-end sur une plage en Uruguay. À bord d’une vieille Ford Taunus, Mario, Le Nerveux et Wave prennent la route. Au lieu de retrouver leur adolescence, c’est rapidement leur présent qui s’impose : l’un vit encore chez sa mère, l’autre risque de divorcer et le rocker vient d’apprendre que sa femme le trompe (avec un gars « qui passe son temps au gymnase et écoute Shakira. Shakira! Tu y crois, toi ? »). Accompagnés d’une jeune autostoppeuse très enceinte, entre moqueries et petites misères, tout bascule au moment où l’un d’entre eux transpire trop en passant la frontière… De gaffes en malentendus, ce road-trip se transforme vertigineusement en roman noir, mais les héros sont très fatigués. Un récit rythmé, très drôle, efficace, et des dialogues désopilants. L’auteur nous fait voyager avec une bande de bras cassés, salauds et finalement sympathiques. Un Big Lebowski du Cône Sud.
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Sans Terre de Marie-Ève Sévigny
Paru chez Le Mot et le reste
L’Île d’Orléans est un bout de terre fertile, baigné des eaux du Saint-Laurent, qui fait face à Québec. Alors que sur une des rives, l’activiste écologiste Gabrielle Rochefort manifeste parmi de virulents militants contre la compagnie pétrolière Cliffline Energy, des flammes ravagent son chalet. Celle qui a déjà été condamnée pour ses idées ne peut y voir une coïncidence. Lorsqu’on retrouve, proche de l’incendie, le cadavre de Linares, un Guatémaltèque employé de la ferme où travaille Gabrielle, les soupçons se portent plutôt vers le contremaître, ouvertement raciste et dont le goût pour la violence n’est un secret pour personne. L’activiste, elle, soutient que la mort du jeune immigré n’est qu’un dégât collatéral dans un vaste complot qui impliquerait les hautes instances du gouvernement. Dans l’ombre de l’enquête officielle, celui qu’on surnomme « Chef », retraité de la police nationale, dévoreur de polars échoué sur un voilier et ancien amant de Rochefort, cherche à voir clair dans les eaux troubles du fleuve.
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