Il ne s’agit pas forcément de traductions, pas toujours, mais de textes qui m’ont interpellée, qui parfois se répondent et même se complètent. L’Est européen y est toujours présent.
“Quand je raccroche, je note ce que ma tante a dit. Je le note parce que sinon quand son judaïsme se remet à clignoter, j’ai l’impression que c’est moi qui l’invente. Ma tante dit qu’il fallait le taire à l’école et qu’elle l’a tu, mais je crois qu’elle le tait encore.
Zokhanveille. Je le cherche sur des forums, j’essaie les traductions en ligne, je l’écris en phonétique, en cyrillique. Je finis par le trouver. Azohen vey. ( … ) Ce n’est pas une insulte. Ca veut dire : Hélas.”
Auteur
Car il y a certes la double culture russo-française mais, de loin, remonte l’identité juive, cachée sous les noms russes par instinct de survie :
“A la naissance de mon père, ma grand-mère a changé son prénom. Elle l’a russisé. Pour protéger ses enfants. Pour ne pas gâcher leur avenir. Pour leur donner une chance de vivre un peu plus libres dans un pays qui ne l’était pas. Sur l’acte de naissance de mon père, Pessah est devenue Polina.
[divider style= »dashed » top= »20″ bottom= »20″]
[one_half]
Tenir sa langue de Polina Panassenko
éditions de l’olivier, Août 2022
[button color= »gray » size= »small » link= »http://www.editionsdelolivier.fr/ » icon= » » target= »true » nofollow= »false »]Site web[/button][button color= »blue » size= »small » link= »https://www.facebook.com/editionsdelolivier » icon= » » target= »true » nofollow= »false »]Facebook[/button][button color= »pink » size= »small » link= »https://www.instagram.com/editionsdelolivier/ » icon= » » target= »true » nofollow= »false »]Instagram[/button][button color= »green » size= »small » link= »https://twitter.com/EdLolivier » icon= » » target= »true » nofollow= »false »]Twitter[/button]
[/one_half][one_half_last]
[/one_half_last]
[divider style= »dashed » top= »20″ bottom= »20″]
Image bandeau : Photo by Darya Ogurtsova on Unsplash