[box type= »shadow » align= »aligncenter » class= » » width= »700″]Tous les lundis, nous vous proposons des suggestions de lecture parmi les romans qui sortent en librairie ces jours-ci. Un format court, informatif, complémentaire de nos autres rubriques littéraires : de quoi aiguiser votre curiosité et vous donner envie de découvrir encore plus de littératures d’ici et d’ailleurs. Pour cette nouvelle rubrique, les présentations sont basées sur les informations communiquées par les éditeurs.[/box]
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Journal – Extraits de Marie Bashkirtseff
Textes choisis et présentés par Verena von der Heyden-Rynsch
Paru au Mercure de France (« Le petit Mercure »), novembre 2021
D’une capitale l’autre, de villégiature huppée en ville d’eau, Marie Bashkirtseff, jeune peintre russe d’une grande beauté, tente de vivre, d’aimer, de laisser une œuvre à la postérité.
Paradoxalement, c’est son journal intime qui fera d’elle une des figures les plus touchantes de la Belle Époque. «Jamais une vie ne fut vécue avec plus de fièvre, plus de soif de vivre, écrivait Hugo von Hofmannsthal. Elle a le grand don de l’expérience, cette sensibilité vigoureuse et délicate à la séduction extérieure, par où l’enfant et l’artiste se rencontrent. Ses nerfs sans emploi répondent avec plus de vivacité, de force et d’originalité à chaque impulsion ; son âme souple et séduisante s’enflamme et brille, mais elle se brûle à sa propre flamme et à vingt-quatre ans, elle s’est consumée.»
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Katrijn de Yves Bigot
Paru aux éditions Encre de nuit, novembre 2021
Fière et déterminée, Katrijn, l’attachante héroïne de ce roman, est une jeune hollandaise de bonne famille comme il en est tant d’autres. Mais un scandale éclate un jour, jetant l’opprobre sur son père et la contraignant à l’exil ; la voilà lancée sur les routes, à la découverte d’elle-même et des mouvements de sa génération, entre les Provos d’Amsterdam, le Swinging London et les hippies de San Francisco.
Un voyage initiatique qui l’emmènera au-devant de la mode pop, des groupes de rock, du sexe et de la drogue, des Hell’s Angels, mais aussi d’une gloriole éphémère qu’elle n’a pas cherchée alors que de sombres forces ne cessent de vouloir la rattraper pour broyer ses rêves…
Ce roman d’apprentissage, féministe, d’une modernité surprenante, au style élégant et d’une justesse ciselée, évoque cette époque au cœur des années 60 où la jeunesse occidentale, imposant sa culture pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, proposait un autre monde, lumineux, généreux, communautaire, à l’opposé de celui d’aujourd’hui. Une expérience inaboutie de société alternative qui fait encore rêver.
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La dernière neige de Arno Camenisch
Traduit de l’allemand (Suisse) par Camille Luscher
Paru chez Quidam, novembre 2021
À l’aise en romanche, allemand et italien, Arno Camenisch a créé un univers littéraire qui swingue. Magnifiquement traduit par Camille Luscher, La dernière neige, son quatrième roman chez Quidam éditeur, met en scène deux personnages tout droit sortis d’une pièce de Beckett.
Paul et Georg attendent les skieurs en ce début de saison poussive et tuent le temps en jouant aux cartes, pelletant le peu de neige fraîchement tombée. Cette neige qui pourrait être la dernière, car demain est incertain. Les journées s’égrènent, rythmées par le ronronnement du téléski tandis que sourd, dans les récits et discours de ces « Vladimir et Estragon en bonnet de laine », une inquiétude métaphysique face à un monde qui n’est plus le leur.
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L’énigme des Foster de Robert Goddard
Traduit de l’anglais par Claude Demanuelli et Jean Demanuelli
Paru chez Sonatine, novembre 2021
Certains secrets devraient rester à jamais enfouis…
1968. À St Austell, petite ville côtière de Cornouailles, Jonathan Kellaway est engagé pour un job d’été chez Walter Wren & Co. Il y fait la connaissance des deux petits-enfants du fondateur de la société, Oliver et Vivien Foster. Une complicité se noue entre les trois jeunes gens et Jonathan est bientôt considéré comme un membre de la famille.
2010. Après une longue carrière dans l’entreprise familiale des Foster, Jonathan se voit confier la mission de retrouver des dossiers mystérieusement disparus des archives. Secrets de famille, trahison, morts suspectes… son enquête va vite déranger de puissants intérêts. Résolu à faire toute la lumière sur cette histoire, Jonathan se retrouve bientôt à devoir affronter son propre passé, et tous les non-dits qui ont jalonné son existence. Et c’est sans doute là que réside, pour lui, le plus grand des périls.
Des côtes britanniques à celles de Capri, Robert Goddard, au sommet de son art, entraîne le lecteur dans un passionnant jeu de piste, bourré de rebondissements et de faux-semblants. Observateur sans pareil de la grande bourgeoisie anglaise, de ses regrets et de ses turpitudes, il nous livre ici un de ses romans les plus bouleversants.
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Football Factory de John King
Traduit de l’anglais par Alain Defossé
Paru aux éditions Au Diable Vauvert, novembre 2021
Un classique enfin réédité! Football Factory, paru en anglais en 1997 et en français en 1998, raconte la vie de Tom et de sa bande d’amis, hooligans anglais, fans de Chelsea, entre bagarres, alcool et le sexe. Ce roman dépeint une fresque sur la société anglaise et la classe ouvrière en particulier, amoureuse de football mais en proie au chômage de masse et au racisme.
Né en 1960 en Angleterre, romancier naturaliste, John King écrit la culture populaire anglaise et les racines sociales de la violence : punks, hooligans et autres joyeux damnés. Il a connu un succès immédiat avec son roman Football Factory, adapté au cinéma par Nick Love en 2004 et premier tome d’une trilogie, grande fresque de la culture prolétaire britannique aujourd’hui, composée de La Meute et England Away (Au Diable Vauvert, 2016). Ses romans, Skinheads et White trash ont connu le succès au Diable Vauvert et sont disponibles en poche chez Points.
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Chut, c’est un secret de Seo Mi-Ae
Traduit du coréen par Kwon Jihyun et Rémi Delmas
Paru au Matin calme, octobre 2021
Troisième volet de la trilogie Ha-Yeong, signé par la star du k-polar, Seo Mi-Ae
Quatre ans après les événements de Bonne nuit maman, Ha-yeong vit toujours avec son père et Seon-gyeong – laquelle n’a donc pas été empoisonnée à la fin du premier volet, même si un doute subsiste sur les intentions de Ha-yeong.
Le mari de Seon-gyeong précipite le déménagement de toute la famille à Sokcho, petite ville en bord de mer. C’est pour Ha-yeong la découverte d’un nouveau collège. Récemment une des élèves est morte et un gang de collégiennes harceleuses pourrait être mêlé à cette disparition. Ha-yeong va devoir leur faire face – et faire face à ses propres démons. Mais, au fil du roman, une ombre ne cesse de croître jusqu’à recouvrir tout le récit.
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