[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#b31414″]E[/mks_dropcap]n dépit de l’occupation allemande, la bande d’adolescents du café Eva affiche une légèreté insolente, et une dégaine qui, au mieux indiffère, au pire suscite le dédain des passants.
Cette guerre n’est pas la leur, la seule urgence qui les préoccupe, c’est celle de vivre sans entrave et si possible au son du jazz, un verre de grenadine à la main.
Ils ont quinze ans. Ils sont zazous, ils sont fous et ils s’en foutent…de tout !
Au fil des mois, l’atmosphère se tend et l’attitude de ces gentils zazous questionne : pourquoi cette joie impertinente quand Paris souffre ? Les adolescents aiguisent l’intérêt des nazis et irritent leurs compatriotes : la condescendance amusée se mue en accusation sourde de déclaration de guerre ou de collaboration, c’est selon.
Face à cette pression grandissante, chacun des membres de la joyeuse bande creuse son propre sillon, mais aucun ne renie définitivement son identité zazou. Ils grandissent par obligation mais résistent à leur façon. Une forme de résistance swing, en somme.
Zazous de Gérard de Cortanze paru chez Albin Michel en mars 2016.
merci pour ce soutien à ce livre que j’ai tant aimé écrire!
Votre roman est un régal à lire ! Il fait partie de ces livres dont je suis impatiente de reprendre la lecture chaque soir mais que j’appréhende de terminer trop vite ! Alors, lorsque j’en ai lu jusqu’au dernier mot, je prolonge le plaisir en partageant.