A l’heure où Six Feet Under est rediffusée en intégralité sur OCS City (1er épisode diffusé le jeudi 18 Septembre), il est temps de se pencher à nouveau sur ce qui restera une œuvre majeure dans le monde des séries.
C’est en 2001 que nous avons fait la connaissance de la famille Fisher: Nathaniel le père (dont la mort lors du premier épisode met en péril l’équilibre affectif précaire de la famille), Ruth la mère (qui va devoir abandonner son statut d’épouse pour celui de femme), Claire (une ado qui cherche sa place), David le fils que l’on pense modèle et Nathaniel Jr, le fils prodigue.
C’est donc à l’occasion du décès prématuré du père, d’un accident de corbillard (!), que la famille va se réunir et se retrouver confrontée à ses non-dits, à ses manques affectifs, à ses doutes. Chacun est face aux autres, mais surtout face à lui même. Pendant 5 saisons et 63 épisodes, nous allons nous attacher à ses personnages complexes et suivre leurs trajectoires individuelles, pas si éloignées des nôtres.
La famille Fisher gère une entreprise de pompes funèbres. Chaque épisode commence logiquement par un décès (scène souvent assez drôle ou grinçante) dont le corps va être pris en charge par Fisher & Sons. Ces décès fondateurs donnent l’occasion aux scénaristes d’introduire les thèmes qui leurs sont chers, déclinés au fil de chaque épisode: le deuil bien sûr mais aussi l’acceptation de soi, l’émancipation, le couple, l’homosexualité …
Bien sûr, l’ambiance de la série joue des codes liés au deuil et à la mort : le générique tourne autour d’images très graphiques de tombes, de vautours, et chaque épisode est l’occasion d’assister à un embaumement. Pourtant, le climat est loin d’être sordide et nombreuses sont les occasions de sourire (jaune parfois) des situations présentées à l’écran.
Aussi éloigné que possible des stéréotypes et proche de nos préoccupations, Alan Ball a écrit une série qui traite de l’intime, et qui pourtant se regarde comme un thriller. Notons enfin que la série se conclue sur un épisode magnifique, nous laissant le champ libre pour imaginer la suite, ce qui dans ce domaine est assez rare pour être souligné.
Yen à quand même un qui a fini Serial-killer !
– Un quoi ?
– Un serial-killer
– Un quoi ?!!
– Un serial-killer !
– Ah, un serial-killer !!!! »
Quelle série <3
Une de mes séries préférées … Et sans aucun doute le plus grand des finals ! (perle oculaire et frissons dans le dos rien que d’y repenser)
Je viens de me refaire la série je viens de finir le dernier épisode…j’arrive pas à les quitter trop bon…