Violences à l’école
Il a bien fallu la canaliser, ma violence scolaire
faite d’insoumission, insolence, insubordination,
de bagarres, de détérioration, et
bien d’autres actes réprouvés générés par
l’ennui, la frustration, le manque
d’imagination de certains enseignants,
par cette fille qui n’a pas voulu sortir avec moi,
par ces garçons qui avaient déjà fait
des choses dont je ne soupçonnais pas l’existence.
Alors vinrent la poésie, la musique,
la littérature, la création,
et toute cette bile noire a trouvé
un terrain de jeu pas si inoffensif que cela.