[mks_pullquote align= »right » width= »250″ size= »16″ bg_color= »#d8c831″ txt_color= »#ffffff »]Mini-série de 6 épisodes de 45 min
réalisation : George Clooney, Grant Heslov, Ellen Kuras
scénario : Luke Davies et David Michôd
production : Smokehouse, Anonymous Content, Paramount Television
distribution : Christopher Abbott, Kyle Chandler, George Clooney, Giancarlo Giannini, Hugh Laurie, Martin Delaney
diffusé à partir du 17 mai sur Hulu et du 23 mai sur Canal+
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Alors nous voilà dans une histoire qui prend place pendant la seconde guerre mondiale, suivant les pas du Capitaine John Yossarian (Christopher Abbott), bombardier qui se démène comme un diable pour réussir à entrer dans les critères du Catch-22, ce décret qui stipule qu’un soldat peut être déclaré fou lorsqu’il accepte trop de missions dangereuses (et donc avoir une certaine tendance suicidaire). Malheureusement pour Yossarian, ce même décret précise aussi qu’un soldat cherchant à se faire déclarer fou ne peut que faire la preuve de son bon sens… et peut continuer à servir.
À tous les coups l’on perd, un credo que tente de faire mentir Yossarian jusqu’à devenir dingue de ne pas être fou…
Le livre de Joseph Heller dont est tirée cette série a déjà connu une adaptation cinéma en 1970 par Mike Nichols, mettant en scène le grand Alan Arkin dans ce rôle terrible. À l’époque, le succès n’avait pas été au rendez-vous malgré les signatures au scénario et une distribution de qualité… il faut dire qu’il est sorti la même année que M.A.S.H. de Robert Altman, bien plus en prise avec l’actualité de la guerre du Vietnam que Catch-22, dont l’époque rappelait plus les habituels films de guerre dont les États-Unis se sont nourris.
Mais l’essence de Catch-22 est la satire, la véritable critique de la machine à écraser les gamins qu’est l’armée, celle qui avale la volonté et la transforme en sacrifice. Au générique, un nom est garant de ce ton humoristique, noir, et cynique : celui de George Clooney.
Dans l’équipe de production, dans l’équipe de réalisation, il est présent également au casting dans le rôle de Scheisskopf, officier sadique obsédé par l’uniforme et la parade militaire.
On relèvera aussi la présence d’un autre habitué au cynisme, qui a lui aussi grandi à l’ombre des rôles récurrents à la télévision, Hugh Laurie. Le résumé de son rôle attise sérieusement la curiosité, en connaissant la capacité de composition de Hugh Laurie : le major de Coverley avance posément tel un noble, passe son temps libre (presque tout son temps) à jouer à lancer des fers à cheval, écouter du jazz en buvant des Martini, et à faire des affaires immobilières dans les villes libérées par les américains…
Cette mini-série est très attendue, comme à chaque rencontre avec l’histoire et le monde du cinéma, alors espérons qu’elle tienne ses promesses !
Deux épisodes diffusés par soirée, et disponibles sur MyCanal dès la première diffusion.