[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]Â[/mks_dropcap]pre quand elle n’est pas simplement désinvolte, fruste lorsqu’elle oublie de paraître impolie… Kate Battista, jeune femme profondément en guerre avec autrui, ne semble pouvoir espérer une quelconque reddition. Tenue, de plus, de s’occuper de sa jeune sœur frivole et de son père tout entier dévoué à ses souris de laboratoire, elle rumine une existence amère, doublée d’un quotidien venimeux. Aussi, lorsque son « paternel » lui propose un mariage blanc avec son assistant menacé d’expulsion, c’est tout son univers rigide et verrouillé qui va s’en trouver singulièrement ébranlé…
Réécriture espiègle de La Mégère apprivoisée de l’incontournable Shakespeare, Vinegar Girl séduit par son acidité cocasse, sa théâtralité discrète, et sa dissection mordante d’une famille dysfonctionnelle. Anne Tyler, LA romancière américaine du drame familial et ses querelles intestines, répond avec brio au challenge lancé par le Hogarth Shakespeare’s project, soit celui de choisir un chef-d’oeuvre du plus grand dramaturge anglais et d’en proposer une version contemporaine.
En attendant que soient révélés au public francophone le Macbeth de Jo Nesbo ou encore La tempête selon Margaret Atwood, prenez une légère longueur d’avance en cette période estivale, et réjouissez-vous de pouvoir commencer, avec ce récréatif Vinegar Girl, par une comédie !
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