Daniele Luppi / Parquet Courts Featuring Karen O – Milano
Plus qu’une bonne surprise : une réussite.
Même s’il est surtout connu en tant que compositeur de musique pour série TV, Daniele Luppi avait déjà fait une incursion dans la Pop via une collaboration avec Danger Mouse sur un album intitulé Rome en 2011, en compagnie de Jack White, de Norah Jones et de musiciens ayant travaillé avec Ennio Morricone, pour un voyage imaginaire d’un western spaghetti fantasmé.
Il évolue ici dans un tout autre registre puisqu’il s’est acoquiné avec ni plus ni moins que les princes du rock New-Yorkais actuels, Parquet Courts, qui semblent marcher sur l’eau depuis quelques années déjà. Karen O, chanteuse des Yeah Yeah Yeahs, épaule tout ce joli monde sur 4 titres.
L’album évolue dans un registre indie – punk rock – arty où l’on retrouvera les fantômes de Lou Reed et de Sonic Youth pour une ode à la ville de Milan. C’est très bien écrit, très bien exécuté, et pour une fois, le chant de Karen O ne devient pas insupportable après 3 minutes. Indispensable.
Daniele Luppi / Parquet Courts, Milano, Columbia – 2017
Davcom
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Nev Cottee – Broken Flowers
Ce qui d’emblée suscite l’étonnement chez ce mancunien, c’est la profondeur de la voix, un croisement entre Leonard Cohen et Lee Hazlewood.
Musicalement, il est assez proche d’un Richard Hawley qui aurait croisé le Serge Gainsbourg circa Melody Nelson.
Disque de crooner crépusculaire, on n’a qu’un seul regret : celui de l’avoir découvert sur le tard.
Fascinant.
Nev Cottee, Broken Flowers, Wonderfulsound – 2017
Davcom
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Courtney Barnett / Kurt Vile – Lotta Sea Lice
Rencontre collaborative entre deux musiciens qui représentent le Rock d’aujourd’hui.
D’un côté l’Australienne Courtney Barnett, de l’autre l’Américain originaire de Philadelphie Kurt Vile.
L’album est assez hétéroclite, dans le sens où il y a de nouvelles compositions, des chansons qui figurent sur les albums de Courtney Barnett, chantées ici par Kurt Vile, et vice-versa, ainsi que des reprises allant de Tanya Donnelly à Jen Cloher, artiste Australienne qui n’est autre que la compagne de Courtney Barnett.
L’album donne l’impression d’une conversation sur les choses de la vie entre deux personnages singuliers. Le débit est d’une langueur délicieusement paresseuse, ce qui rend ce disque idéal pour les longs après-midi d’été.
Mineur, mais réussi.
Courtney Barnett / Courtney Barnett, Lotta Sea Lice, Matador – 2017
Davcom
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Posse – Horse Blanket
Posse, c’est un cas un peu malheureux.
Auteurs d’un excellent album intitulé Soft Opening en 2014, ils sont revenus en fin d’année 2017 avec un album six titres sous forme testamentaire. Ils ont en effet décidé de splitter, non sans nous avoir fait un dernier cadeau : la distribution sous forme numérique aux multiples formats de manière gratuite via leur Bandcamp.
Musicalement, le groupe de Seattle était assez inspiré par des groupes comme Yo La Tengo ou un Sonic Youth qui jouerait Down Tempo. C’est surtout dû à la voix du chanteur Paul Wittman, dont l’organe vocal est assez proche de celui de Thurston Moore.
Horse Blanket explore le registre « Slacker », d’un air désabusé et gentiment fainéant. Mais jamais ennuyeux.
So Long et Goodbye.
Posse, Horse Blanket – 2017
Davcom
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OCS – Memory Of A Cut Off Head
On n’arrête plus John Dwyer. Boulimique insatiable, il multiplie les sorties d’albums comme d’autres enfilent les perles.
Il revient sous l’appellation OCS (Orinoka Crash Suite) avec Brigid Dawson, membre historique de Thee Oh Sees, et nous offre un disque aux antipodes du Garage-Rock des Oh Sees puisqu’il est ici question de Freak Folk Psychédélique.
Créé en réaction après son projet Noise Coachwhips, OCS est donc le versant calme de John Dwyer. Le temps nous dira s’il s’agit d’autre chose qu’une récréation, mais en attendant, autant profiter de ce stakhanoviste Rock’N’Roll tant que la source de l’inspiration continue de couler.
OCS, Memory Of A Cut Off Head, Castle Face – 2017
Davcom
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