[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]A[/mks_dropcap]près Rouge Tagada qui traitait de l’homosexualité, et, Mots rumeurs, mots cutter sur le harcèlement scolaire, Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini poursuivent leur exploration du monde des ados.
Bulles et Blues met cette fois en scène Chloé, le personnage qui, à la fin de Mots rumeurs, mots cutter, aidait Léa, la victime de harcèlement.
Chloé l’exubérante, à l’aise dans ses baskets qui va, au fil des pages, sombrer dans le blues : son demi-frère qui l’ignore, son père absent, les mauvaises notes au collège, les disputes avec sa mère vont entraîner chez elle un mal être et une crise identitaire.
» L’impression d’avoir un trou à la place du cœur. «
Incapable de se confier, Chloé dessine alors dans son journal intime sa colère et ses peines.
Heureusement, l’oreille attentive de la documentaliste du collège va l’aider à reprendre confiance en elle et lui donner le courage d’aider Léa.
J’ai trouvé ce troisième tome moins intense que les deux premiers. J’aurais aimé un peu plus de profondeur dans le personnage de Chloé.
Mais les auteurs savent décrire avec justesse les hauts et les bas de l’adolescence : le mal-être, le manque de confiance et d’estime de soi ; les rapports compliqués avec les parents et les conflits entre frères et sœurs…
Bref, un quotidien qui parlera assurément à nos adolescents.
Bulles et Blues de Charlotte Bousquet et Stéphanie Rubini, Gulf Stream Éditeur.