[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#33cccc »]E[/mks_dropcap]t que celui qui a soif vienne, sous ce titre à la tonalité biblique un sous-titre : « roman de pirates ». En y pensant bien, avez-vous déjà lu un roman de pirates ? N’y aurait-il pas quelques préjugés à l’origine de ce manque ? Un genre daté, un mauvais souvenir de Pirates des Caraïbes, un sujet pour la littérature jeunesse, des codes d’un genre rebattu ?
Et pourtant… cette histoire va vous assoiffer ! Trois destins de bateaux qui se croisent : l’Enterprize, Le Florissant, le Batavia. A bord : des négriers, des esclaves, un marchand de la Compagnie des Indes Orientales (une des premières multinationales si on y pense), des coureurs d’aventures, une prostituée, un soldat travesti… Une galerie de personnages impressionnante, autant que peuvent en contenir trois bons navires en bois de cette époque, celle des grandes traversées vers le Nouveau Monde, celle du commerce triangulaire.
Le roman prend une résonance toute contemporaine et engagée, vous comprenez que cette piraterie est le premier grain de sable dans la mondialisation.
Et puis arrive l’instant où ces trois bateaux fendent la même eau et où le souffle de l’aventure s’enfle encore à l’appel de la liberté et des rêves d’égalité.