[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#dea023″]N[/mks_dropcap]ous sommes à l’entame de la seconde partie des extravagantes 70’s. L’effervescence du disco est à son paroxysme et fait recette dans les night-clubs du monde entier.
Boney M est sur le point de devenir l’une des figures de proue du phénomène grâce à une véritable bombe qui ouvre leur premier album Take The Heat Of Me. Sur la piste de danse, la jeunesse se trémousse sans imaginer une seconde que des générations de « platinistes » prendront le relais aux travers de moult remixes.
C’est l’indémodable Daddy Cool, aussi kitsch pour les uns qu’excitant pour les autres !
En 2003, Placebo décide d’octroyer une B-side un brin potache à The Bitter End. Si le single deviendra le tube qui les fera basculer du rock abrasif aux faveurs d’un plus large public (entraînant le début d’une scission entre les fans de la première heure et les « molkettes »), l’autre face du disque présentera une version décapante du titre façonné par Franck Farian. Le producteur allemand est en réalité le chanteur qui se cache derrière la voix masculine et rocailleuse de Boney M. Pour la petite histoire, cet artificier de l’ombre récidivera quelques années plus tard avec la supercherie Milli Vanilli.
Quant à Placebo, ils continueront de faire marcher leur usine en insérant un disque bonus à leur album Sleeping With Ghosts – Dix reprises dont celle qui nous intéresse.
Imaginez l’érudit Brian Molko se mesurant au sex-appeal débordant de l’homme de façade, le très gesticulant Bobby Farrell… Vous risqueriez fort de vous trouver sur un terrain ô combien glissant !