[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]T[/mks_dropcap]roisième volet de sa trilogie basée sur le retrait de la société d’un homme sans nom évoluant dans un endroit imaginaire en quête de… (je vous avoue n’avoir pas tout compris), Visions Of Us On The Land vient clôturer ce triptyque débuté avec Maraqopa en 2012, suivi par Brothers And Sisters Of The Eternal Son en 2014, toujours avec l’aide de Richard Swift aux arrangements et à la production.
Richard Swift est présent aux côtés de Damien Jurado depuis 2010 et l’album de la semi révélation, Saint Bartlett, et l’on peut affirmer sans craintes que sans l’apport de celui qui joue entre-autres avec The Shins et The Arcs, la relative notoriété du natif de Seattle ne serait pas exactement la même.
Sur Visions Of Us On The Land, Damien Jurado réussit le tour de force d’intégrer quelques influences 2000’s – on pense parfois à My Morning Jacket première époque voire un Fleet Foxes sans les harmonies vocales – et des rythmes Bossa un rien psychédéliques, sans aller jusqu’à dire qu’il s’agisse de tropicalisme (Qachina, Lon Bella, Taqoma, Cinco De Tomorrow).
La collaboration avec Swift fait encore une fois mouche. L’album est paré d’enluminures scintillantes et fait parfois le grand écart entre Pop psychédélique et folk épuré (Queen Anne, Orphans In The Key Of E, Kola). L’album tient en une cinquantaine de minutes et on peut toujours se lever tôt pour y déceler un point faible après une dizaine d’écoutes. Il n’y en a pas.
Sans faire trop de bruit, Damien Jurado est en train de bâtir une œuvre solide qui fera date. Très très fort.
Damien Jurado, Visions Of Us On The Land, parution le 18 mars chez Secretly Canadian.
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