[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]L[/mks_dropcap]e jour où tu m’as fait découvrir Valérie Rouzeau, tu m’as quasiment reproché de ne pas connaître son travail. La traductrice de Sylvia Plath ! J’avais honte de ne pas m’être intéressé à la traductrice de Sylvia Plath. Il faut toujours s’intéresser aux traducteurs, m’as-tu dit un jour. Et tu as raison, à ta façon tu éduques mon regard et mon esprit critique, tu me montres ce que je ne vois pas, ce qui est caché derrière.
Quand Valérie Rouzeau est aux commandes, ça déménage, ça fait VROUZ ! Une beauté incroyable. Ses poèmes ne sont pas faciles à lire à voix haute, je vais tout de même essayer et après tu pourras te replonger dans le livre.
Ici, des petits beurre dont on croque les oreilles en premier :
Et là, des factures non réglées :
Valérie Rouzeau est une femme qui a décidé de « vivre en poésie ». C’est un combat de tous les jours qu’elle mène depuis tant d’années. Un choix radical, sans concession. Dans ses textes, on y ressent la misère et les difficultés du quotidien, l’errance des gueules cassées. On y sent une voix puissante, impertinente et douce. Sa poésie est empreinte de références à un héritage qu’elle revendique et auquel elle tord le cou aussi sec. Son humour, son irrévérence et sa liberté transpirent dans ses poèmes.
Quand j’écoute Tom Waits, je ressens toutes ces choses.
À demain.
Vrouz, de Valérie Rouzeau, paru aux Éditions de La Table Ronde.