Death And Vanilla est un groupe suédois, originaire de Malmö plus exactement, à la tête de quelques albums et EP depuis la fin des années 2000.
Passionnés d’instruments vintage (Moog, Mellotron, Vibraphone….) et des films sci-fi des années 60, Marleen Nilsson et Anders Hanson, les 2 leaders de Death And Vanilla nous offre encore un splendide album rétro futuriste entre dream pop et neo psychédélisme.
Ce bel objet s’appelle To Where The Wild Things Are (titre en hommage à Max et les Maximonstres, l’album illustré de Maurice Sendak) et c’est justement bien choisi tant l’univers du groupe est fait d’étrange et de poésie, de modernité et d’imaginaire.
Entre Broadcast et Mazzy Star ou Stereolab et Slowdive, une petite pointe krautrockienne par ci- par là, Death And Vanilla propose 10 pièces organiques et oniriques (Shadow And Shape), conçues pour permettre à chacun d’imaginer son propre film, tant leur son est visuel et cinématographique.
La voix chaude et sucrée de Marleen Nilsson s’immerge dans un univers à la Lynch, L’ ambiance se fait planante (The Optic Nerve ou Arcana) ou légèrement inquiétante (Necessary Distorsions). Les arrangements sont splendides, le son vintage love l’auditeur dans des draps de soie, Phil Spector s’invite chez le Velvet le temps du sexy California Owls.
Death And Vanilla bouscule le temps (Time Travel), nous embarque pour un voyage temporel dans l’espace, légèrement dans les vapes, des petits oiseaux au dessus de la tête (Follow The Light) dans un monde imaginaire qu’on a hâte d’explorer (Something UnknownYou Need To Know).
To Where The Wild Things Are est disponible depuis début mai chez Fire Records