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Chroniques Musique

Le retour des eighties ne connaît pas la (China) crisis

Jean-Baptiste
Par Jean-Baptiste
Publié le 8 décembre 2017
8 min de lecture
China Crisis // Caroline International // SP // James Gough//1982

[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#808080″]I[/mks_dropcap]l faut d’abord préciser que l’auteur de ces lignes est tombé en arrêt en 1983, troublé dans sa candeur adolescente par ce qui lui semblait être la beauté même, devant le vidéoclip de Wishful Thinking, alors diffusé sur l’une des trois chaînes nationales françaises.

Préciser aussi que Working With Fire And Steel, dont ce single est extrait, est le deuxième disque qu’il a acheté. Que cet album était alors très régulièrement soumis à la douce pression du diamant de son électrophone. Et que les coups de foudre mélodiques de ces années-là ne s’effacent jamais, laissant dans le cortex une impression suave impossible à retrouver dans les œuvres écoutées plus tard.

2017, c’est l’heure de la réédition et les souvenirs reviennent à la surface.

China Crisis fait partie de ces groupes plutôt prophètes en leur pays, mais n’ayant rencontré qu’une notoriété très relative en France, sauf lorsque King in a Catholic Style a été choisi comme générique de l’émission que présentait Christophe Dechavanne en 1985. Ils peinaient certainement à distinguer leur image de celle des Spandau Ballet, Thompson Twins, Duran Duran et autres garçons-coiffeurs.

Leur utilisation outrancière des claviers et leur musique farouchement pop participait sans doute à leur assimilation à cette imagerie des eighties cheap et toc, qui a tout de même donné au monde des groupes respectés comme Depeche Mode. Mais s’ils ont arboré, comme presque tout le monde à l’époque, des coupes mulet plus que discutables, Gary Daly et Eddie Lundon, le duo fondateur et noyau du groupe, étaient avant tout des jeunes gens d’un milieu modeste de la banlieue liverpuldienne passionnés de musique, de Mike Oldfield aux Talking Heads, de Stevie Wonder à Brian Eno.

China Crisis // Caroline International // SP // Années 80

Lorsque paraît leur premier de la série, au nom si accrocheur et facilement mémorisable de Difficult Shapes & Passive Rythms Some People Think It’s Fun to Untertain, Gary et Eddie sont seuls maîtres à bord. Au cœur de cette introduction, le premier single, ce African and White limite funkysant bâti sur une ligne de basse imperturbable envoyée par Gary himself, se laisse écouter tant et plus sans lassitude, et écrase un peu les autres morceaux de sa superbe. Il a été écrit pour protester contre le soutien qu’apportait selon eux Israël à l’apartheid sud-africain, signe d’une conscience politique bien de son époque. Le son, confié à plusieurs noms dont le futur producteur des Pixies Gil Norton, qui y fait quasiment ses débuts, est marqué par une volonté manifeste de légèreté.

Tel le tournesol, le groupe cherche à s’éloigner de la grisaille du Nord de l’Angleterre et s’oriente, avec une naïveté qui fait son charme, vers une Afrique (African and White, donc) et un Orient (Are We a Worker) largement fantasmés. Il trousse des ritournelles estivales (Seven Sports for All, Somme People I Know to Live Fantastic Lives), portées par la voix de gentleman gentiment speedé de Gary, parfois comparée à celle de Ric Ocasek des Cars, et plus occasionnellement celle d‘Eddie, plus placide et translucide.

China Crisis devient un véritable groupe avec le recrutement d’une section rythmique un poil plus âgée que Gary et Eddie : le batteur Kevin Wilkinson et le bassiste Gary « Gazza » Johnson. Pour le second album, Working With Fire and Steel, Possible Pop Songs Volume 2 (1983), qui confirme que leur concision en matière d’intitulés est encore perfectible, le nouveau quatuor décide de faire appel à un seul producteur, Mike Howlett, dont le travail sur Messages et Souvenir d’OMD avait très favorablement impressionné Gary.

En résulte une plus grande cohésion sonore, même si la panoplie est vaste entre passages très doux (Here Comes a Raincloud, qui rappelle The Style Council dans ses moments feutrés, le somptueux The Soul Awakening pour clore le tout) et épisodes enlevés (Animals in Jungle, Tragedy and Mystery). Wishful Thinking, chanté par Eddie, a beau sembler être fortement inspiré par le Your Song d’Elton John, il devient leur plus grand hit et conserve aujourd’hui son pouvoir d’attraction.

Et si les membres du groupe s’amusent comme des petits fous avec leurs joujous synthétiques, il faut mentionner l’apport essentiel, dans le charme de cet album, de la flûte de Gary Barnacle, des cordes du Breck Road String Ensemble, du bugle de Luke Tuney et, surtout, du hautbois de Steve Levy : ces instruments classiques y font jaillir la lumière. Quant à la pochette, elle matérialise la poursuite de la volonté de colorer et d’égayer les dures et grises années Thatcher.

Deux ans plus tard, les quatre hommes font appel pour la production de leur troisième œuvre à une de leurs références absolues, le Steely Dan Walter Becker, auquel ils avaient envoyé leurs disques. Il avait flashé sur leur musique, et plus particulièrement sur le morceau Papua de Working With Fire And Steel. Le maître se sent tout de suite bien chez ses disciples, joue des claviers et des percussions, et apporte à China Crisis le son chirurgical mais soft dont Gary Katz parait les compositions du Dan.

Tout l’album est une leçon de synthpop précise et futée, portée par des mélodies de tout premier ordre parfois légèrement cuivrées. Très cohérent, il bénéficie d’un son d’orfèvre même si marqué par son époque, le milieu des années 80, ce qui pourra en rebuter certains aujourd’hui. Ces perles euphorisantes (The Highest High) ou rêveuses (You Did Cut Me, Black Man Ray) feront en tout cas de Flaunt The Imperfection le magnum opus d’un groupe très loin d’étaler son imperfection.

Ces premiers pas, leurs plus emblématiques, ont été réédités au mois de septembre dernier par la maison Caroline International en version Deluxe (trois CD pour Working With Fire And Steel, deux CD pour les deux autres), avec moult demos, extended mixes, versions live et autres John Peel sessions. L’occasion pour certains diggers de cette première partie de décennie, période d’ébullition musicale, de redécouvrir en profondeur cette musique légère mais pas quelconque, même si l’essentiel des inédits figurait déjà sur la compilation Collection.

La carrière de China Crisis se poursuivra dès 1986 sous des atours plus organiques avec le splendide What Price Paradise, puis deux autres albums. Après une longue pause de vingt années est paru, via Pledge Music, Autumn in the Neighbourhood en 2015. Il faut croire que la discrétion et la pudeur, ça conserve.

Facebook – Twitter – Caroline International

Etiquettesannées 80china crisisDifficult Shapes And Passive RythmseightiesFlaunt The Imperfectionnew wavepoprééditionsWorking With Fire And Steel
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Un commentaire Un commentaire
  • Jérôme Didelot dit :
    8 décembre 2017 à 21 h 04 min

    Remarquable article Jean-Baptiste.

    Répondre

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