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Littérature Francophone

« Eparse » de Lisa Balavoine : Fragments d’une intimité recomposée

Nicolas Houguet
Par Nicolas Houguet
Publié le 16 janvier 2018
11 min de lecture
Lisa Balavoine
© Lisa Balavoine
Comment dépeindre nos intimités éclatées ?

Les morceaux qu’on ramasse et qu’on tente de recoller pour qu’ils nous ressemblent un peu. Pour qu’ils montrent notre semblant de cohérence. Qui d’entre nous est autre chose qu’un amas de sensations, de brouillons, d’actes réussis ou manqués – surtout manqués -, d’étreintes et d’amours inconsolables, de sourires éclatants, de soleils éclatés ? Des bouts de chansons qu’on aime en diront autant sur nous que la plupart de nos psychanalyses… Des pensées en vrac dans notre tête, à l’image du fatras d’objets qui s’accumulent dans nos sous-sols.

Lisa Balavoine
© Lisa Balavoine

En commençant Éparse de Lisa Balavoine, c’est le chaos d’une vie qui investit votre regard. Des textes courts, des flashs dans des fragments. Une époque désordonnée, la vôtre, qui vous prend à la gorge. On a sensiblement le même âge, on s’y retrouve, dans les échos des références. Dans ces questions de très vieux ados qui nous tourmentent encore. Dans ce temps qui ne passe  jamais vraiment. Dans toutes nos ratures.  On lit ce roman comme on lirait notre journal intime. Il se déroule à la manière d’un disque qu’on aime.

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https://youtu.be/lS-cc9wPV9M

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À chaque fragment, on s’approche d’elle. De cette femme de quarante ans qui a quitté un homme qu’elle aimait, qui aime ses enfants, qui se dévoile dans des inventaires étranges et existentiels, des listes à la Prévert. Elle s’enrichit de nuances, de ses souvenirs d’enfance, de son beau prénom rare dans ses premiers printemps hérité d’une chanson de Cat Stevens.

Elle raconte son père, sa relation tourmentée avec sa mère. Elle raconte l’enfant sage, les premières incompréhensions et les premières tristesses, les premières amours. Les errances adolescentes et les rencontres improbables.
Elle raconte les souvenirs qui nous hantent et continuent de nous dicter nos actes, les paroles gravées en nous qui fondent nos trajectoires. Les regards qui font que certains soirs basculent. Les raisons qu’on se cherche. Les gens qu’on a aimés. Le couple qu’on a raté. Les regrets qui nous poursuivent. Les célébrités qui nous servent d’ancrage. Les mots qu’on invente pour nos syndromes imaginaires, les citations qui nous structurent. Les premiers émois de nos enfants grandis trop vite pour qui on aimerait tant trouver les mots, apaiser les doutes et inspirer la confiance, la complicité et l’amour sans mélange qu’ils éveillent en nous. La joie pure de se tenir à côté de son fils pendant un concert. Ces phrases toutes faites qui blessent que des amis négligents vous lâchent en tentant de consoler votre solitude.

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Des montagnes de questions où subsiste encore ton écho. On résonne de tous les absents qu’on porte. De tout ce qui s’est fini, n’importe comment souvent, les parenthèses que l’on ne se remet pas toujours d’avoir refermées un jour. Il est dur de renoncer à d’anciens espoirs, à tous ces bonheurs dans lesquels on a cessé de croire. Cette vie qu’on improvise sans être vraiment sûr de pouvoir un jour réussir la scène, d’avoir les bons dialogues. Alors on se raccroche. À tout ce qui reste. Aux livres, à Philippe Jaenada, à Mathieu Amalric, à des aphorismes loufoques qui font sourire, à une autodérision permanente aussi.

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Détailler les looks, détailler les phases, les admirations et les tocades qui composent une vie. Tout ce bordel, tout ce patchwork qui compose le regard que nous renvoie les miroirs quand on s’y plonge vraiment. Robert Smith ou Joe Strummer pour traduire nos états d’âme. Assumer les absences de sang-froid et les grands élans d’idéal.  Ces fragments qui peu à peu nous dévoilent. Ce désordre de passions qui composent notre cœur. Ces faux semblants. Ces apparences que les autres ne savent pas dépasser. Cet amour que l’on attend. Ces moments de lucidité où l’on pose sur soi des yeux sans détour. Les grands vertiges et les grandes folies, ces épisodes qui parfois emportent les enfants sages comme des spontanéités salvatrices.

Doucement, Lisa Balavoine se dévoile, fragment par fragment et sans détours. C’est puissant. C’est impressionnant. C’est bouleversant. La forme déroute d’abord. On ne s’attend pas à ce portrait-là. On a le réflexe de chercher un fil rouge, un récit, une histoire. On se retrouve plutôt devant un « je me souviens » à la Georges Perec. L’émouvant dévoilement d’une intériorité.

Ce livre ressemble à un genre d’offrande. À une vie qui se raconte paradoxalement, presque par allusions. Comme une suite de scènes coupées qui font recomposer un film. Comme ces beaux monologues au milieu de Lost in Translation, qui surviennent dans la mélancolie des jours et des bilans qu’ils imposent. Le livre et le portrait se recomposent à l’intérieur de vous. Et on connaît sa voix. Ses bras chargés d’abandons et de joies. Ces parcelles frissonnantes de sa féminité. Et on connaît son monde. On fredonne les airs qui la font danser, qui l’émeuvent. Et elle devient proche.

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On feuillette avec elle sa mémoire. Les passants qui l’ont marquée, ses réflexions, ses sourires et ses révoltes. Sa culture. Étrange et protéiforme. Sans doute, sommes-nous la première génération à ne pas faire de discrimination dans les formes d’art qui nous fascinent (la pop, la musique de la radio, les films d’auteurs, la littérature classique ou les séries télé). Ce que tout ça raconte de nous, ces curieuses biographies que cela compose. Éparse, certes. Éparpillée, sans doute. Tous ces carnets de notes qui disent nos trains de pensée.

Ce premier roman ressemble à un coffre au trésor. À ces photos qui vous absorbent parfois quand vous ne les avez pas regardées depuis longtemps et qui reconstituent l’époque et la mémoire de quelqu’un. À des rêves racontés au réveil, fascinants, mystérieux, décousus. Des visages qui comptèrent, des disques, des livres. Des moments volés. On vit avec elle dans une proximité troublante, émouvante. On la connaît. Et on se met à l’aimer. Ce livre est beau comme une première rencontre lorsque le courant passe. Et que dans le visage et dans les mots, dans la voix et le passé d’une autre, vous voyez quelqu’un qui vous ressemble, partageant les mêmes racines que vous, la même planète. Comme quand on entre chez quelqu’un et qu’on aime le contenu de sa bibliothèque.

C’est troublant. Le destin de cette femme un peu déboussolée, un peu mélancolique devient un peu le vôtre. Et à travers ses petits récits sensibles et puissants, c’est un portrait de vous que vous surprenez peu à peu. Sa manière parcellaire de voir le monde et d’y apposer ces flashs d’elle a fini par envahir votre regard à vous. Parce que sa plume est désarmante, honnête. Elle dit sa vérité. Elle a quelque chose de direct, d’impitoyable, de nu, de tourmenté, d’impressionniste et d’érotique.

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Cette vérité qui, à l’heure des photos posées et retouchées, trouve un refuge dans l’écriture tranchante et sensuelle, violente et farouche même, parfois, de Lisa Balavoine. Des tranches de vie pure. Bien loin de tous les artifices dont notre époque est saturée et des indignations interchangeables qui rythment un peu trop souvent la paresse de notre présent.

Peut-être que la vraie transgression dans sa noblesse, c’est devenu cela : se montrer tel qu’on est, sans mentir. À la manière de cette intimité éclatée, qui se donne à voir jusque dans ses défauts, jusque dans ses souffrances et dans ses travers les moins reluisants, autant que dans ses fulgurances, dans ces moments où la vie ressemble à un film et surtout dans ces autres où elle vous brûle les ailes. Dans ses désenchantements et dans ses émerveillements. Dans son humour et dans sa crudité, dans cette palette de couleurs et de nuances qui composent cet autoportrait éparpillé.

La confidence est belle. Et dans ces temps où tout s’étale et où tout se dévoile d’une manière un peu lisse et pudibonde, Lisa Balavoine nous rappelle que la beauté se terre dans les aspérités. Dans ces photos et dans ces souvenirs où l’on ne force pas son sourire mais où le frisson est vrai, rare et envoûtant.

Peut-être que cette vérité-là, on a toujours un peu de mal à lui trouver sa place, à la domestiquer dans un cadre. Mais c’est cette rébellion, ce côté inclassable, ces fragments qu’on réunit, ce livre nostalgique qu’on fredonne, qui en font précisément la beauté. Un puzzle dont on aime retrouver la cohérence.

En recomposant ces fragments épars de Lisa Balavoine, c’est un peu de mon cœur que j’ai reconstitué.Eparse de Lisa Balavoine

Éparse de Lisa Balavoine
publié chez JC Lattès – 3 janvier 2018
Etiquettes1er romanéditions JC LattèséparseLisa Balavoinelittérature françaiserentrée littéraire d'hiver
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