[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]T[/mks_dropcap]oujours aussi prolifique mais jamais là où on l’attend, le montpelliérain Frank Rabeyrolles relance l’aventure Franklin avec Someone Else, très joli nouvel album quatre ans après l’excellent Cold Dreamer.
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]O[/mks_dropcap]n imagine très bien que ce retour à Franklin est lié à ce que Frank n’est pas seul puisque Someone Else l’accompagne, Swann tout d’abord pour le premier morceau, Don’t ever Go, jolie ballade folk aérienne puis Sarah Lucide pour les autres chansons qui suivent dans une veine de plus en plus électro pop.
Ces voix féminines participent grandement au plaisir que nous avons à découvrir les 10 nouveaux titres de cet ambianceur unique qu’est Frank Rabeyrolles. Comme à son habitude, il sait si bien nous envelopper d’une atmosphère délicieuse, véritable invitation à la paresse, avec ces petites musiques (le très Kraftwerkien Pocket Music) qui se dévoilent peu à peu et s’avèrent aussi complexes qu’immédiates.
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]L[/mks_dropcap]’album commence tout en douceur dans une veine qui n’est pas sans rappeler Tarwater comme sur le fascinant Endless ou encore Fiction sur lesquels le mélange féminin-masculin fait des miracles.
Someone Else se fait de plus en plus aérien et entraînant à la limite du trip-hop et nous embarque sur un dance floor suspendu dans les nuages (Someone Else, Hypnosis ou le très sexy Electric Poles). Le disque s’achève en beauté avec le magnifique et, on l’espère, mal nommé Poor Boy, petit tube expérimental tout à fait délicieux !
Ce n’est pas la première fois qu’Addict-Culture s’enthousiasme pour les disques de Frank Rabeyrolles et ce n’est sûrement pas la dernière s’il continue de nous offrir des œuvres comme cet impeccable Someone Else.