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Chroniques Musique

Jérôme Minière, visite en clair-obscur d’Une Clairière

Jism
Par Jism
Publié le 2 juillet 2019
6 min de lecture
Jérôme Minière/Dan Popa/2019

[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#333399″]C[/mks_dropcap]ela faisait très longtemps que nous n’avions pas eu d’aussi belles nouvelles de Jérôme Minière. S’il faut avouer qu’on suivait sa carrière avec un certain intérêt, notamment depuis son très ambitieux La Nuit Éclaire Le Jour Qui Suit, l’exilé Québécois se rappelait à nous régulièrement sans pour autant déclencher l’ivresse à laquelle on était en droit de s’attendre de sa part.

Jusqu’à la fin de l’an dernier où Minière, quasiment pour Noël, se décidait à nous offrir, avec Dans La Forêt Numérique, un de ses meilleurs albums depuis … ouh là, allez, Le Vrai Le Faux de 2010. Cerise sur le gâteau, on apprit très vite derrière que cet album n’était en fait que le premier volume d’un diptyque pour lequel le second sortirait sur un label (puisque Dans La Forêt Numérique n’est sorti qu’en format numérique sur le Bandcamp de l’auteur). Et là, le label choisi est Objet Disque. Bon Point. S’ensuit, quelque semaines plus tard, un premier extrait qui, je dois le dire, me laisse béat d’admiration. La Beauté est probablement ce que j’ai écouté de plus risqué en matière de chanson Française depuis quelques années. Neuf minutes en état de grâce permanente, entre inquiétude sourde et lyrisme feutré, développant une thématique contemporaine sur la recherche futile de l’immédiateté.

[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#333399″]M[/mks_dropcap]aintenant que l’objet (disque) est entre nos mains, Une Clairière est-il à la hauteur de nos attentes ? Oui et non, serais-je tenté de dire. Dans son ensemble, Une Clairière est une grande réussite, probablement le meilleur album de Jérôme Minière depuis La Nuit Éclaire Le Jour Qui Suit. On retrouve ce phrasé qui le caractérise, toujours aussi proche d’un Diabologum sans le côté cut-up, dadaïste de la formation Toulousaine. D’ailleurs, en évoquant le chant, les paroles, une des grandes réussites de cet album tient au regard critique, tout en parvenant à garder une certaine distance, de Minière sur une époque futile où tout se doit d’être superficiel et dans laquelle toute profondeur fait figure d’anachronisme. Instagram, Facebook sont les symptômes d’une société où la doctrine Warholienne est maintenant devenue un art dans tous les sens du terme. Néanmoins si cette forme de constat trouve son apogée sur La Beauté, le dernier tiers du disque s’oriente vers une autre forme de beauté, bien plus intime, viscérale, où le « je » remplace le « on » omniprésent auparavant, où La Clairière présente ses failles. Parce que oui, La Clairière a des failles mais bon, j’y reviendrai.

[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#333399″]P[/mks_dropcap]our le moment, mieux vaut évoquer l’autre grande réussite de cet album, son ambition musicale. Pour le moins paradoxale ou riche, c’est selon le point de vue. Paradoxale dans le sens où Minière brasse tout au long de Clairière le chaud et le froid. Le minimalisme électronique côtoie la luxuriance des cordes, la pop stylisée et magnifiquement arrangée (Cascades, renvoyant au Everybody’s Talking de Harry Nilsson) se frotte au glitch froid et distant de Le Beau Vide, l’expérimental (La Somme Des Jours) à des morceaux plus immédiats, repérables (La Vérité Est Une Espèce Menacée). Antagonisme musical qu’on retrouve sur le fabuleux La Beauté dans lequel la menace sourde de l’électronique, ce battement cardiaque inquiétant, est compensée par la douceur des flûtes et des cordes. Idem sur le superbe Vaste où l’orgue, renvoyant quelque part au Wealth de Talk Talk, devient un repère sur des glitchs instables, où les notes répétées d’un piano instillent une mélancolie qui n’avait jusque là pas le droit de citer.

[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#333399″]T[/mks_dropcap]out cela fait de Une Clairière un disque à la fois lumineux et brumeux, froid et sensuel, essentiel et par moment anecdotique. Et c’est là qu’est sa faille principale justement. D’être essentiel et anecdotique. Un disque excellent dans son ensemble mais souffrant d’avoir de trop grands morceaux. C’est contradictoire, je sais, mais La Beauté, Cascades, Vaste sont de telles merveilles qu’elles en éclipsent les autres morceaux, notamment Le Beau Vide ou encore La Vérité Est Une Espèce Menacée.
Toujours est-il que, malgré une baisse de régime entre La Beauté et Vaste (autre faille du disque donc), Une Clairière est une franche réussite et un des albums les plus impressionnants de ce premier semestre 2019 dans la catégorie Chanson Française. Après, vue la vitesse d’exécution de Jérôme Minière entre Dans La Forêt Numérique et Une Clairière, et sa muse plutôt inspirée ces derniers temps, on est en droit de s’attendre à un nouvel album d’ici la fin de l’année encore plus impressionnant que cette Clairière déjà superbe. Je rêve, mais bon, sait-on jamais …

Sorti le 14 juin chez Objet Disque en numérique ainsi qu’en vinyle.

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Etiquetteschanson francaisediabologuméclectroglitchHarry NilssonJérôme MinièreLa clairièreobjet disquepop
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