© Collectif Bellavieza
Hier soir, c’était la soirée d’ouverture du FUN 21 au TU-Nantes qui se déroule du 30 mars au 3 avril 2015. Retour sur cet événement haut en couleur !
Ça faisait bien longtemps que je n’étais pas allée au théâtre et à un festival. Quoi de mieux que d’aller au TU-Nantes pour le FUN 21 ? Deux pierres d’un coup, on gagne du temps !
En tant qu’étudiante, j’ai dû passer des centaines de fois devant le TU-Nantes, pour aller en cours, à la BU… Je crois que j’ai rarement vu autant de monde, aussi bien devant que dedans. Je me faufile donc à l’intérieur, et tout de suite, je ressens cette ambiance qui m’avait tant manqué : l’effervescence, plus que lors d’un spectacle lambda, celle propre à un festival. Ça parle, ça marche, ça rit… De quoi faire le plein de chaleur, dans tous les sens du terme !
Ah ! Ça y est, c’est l’heure de rentrer dans la salle. Tout le monde s’empresse, la salle se remplit gentiment. Le procès est complet. Dire que j’ai failli ne pas rentrer ! Je m’installe enfin. Je regarde cette salle pleine. Certains dans le public viennent regarder des amis jouer. Ils sont tout excités et impatients. Ça piaille dans tous les sens. Le décor est déjà installé, et un acteur est en place, allongé, dos au public. Le pauvre. La pression doit bien monter là. La salle se remplit encore et toujours.
Tiens ça y est, on éteint la lumière. La magie du théâtre opère, le silence se fait. C’est maintenant, ça commence…
© Collectif Bellavieza
Et je ne pensais pas si bien dire. Ce soir, c’est n’importe quoi, mais dans le bon sens du terme. A partir du moment où ça à commencé, j’ai eu l’impression d’avoir changé de planète. J’ai tout de suite été embarquée. Je comprends mieux pourquoi tout était plein. Je n’ai même pas vu le temps passer. On dirait que le temps s’est arrêté durant la pièce pour ensuite nous re-déposer tranquillement sur la planète Terre. Du moins, c’est ce que je pensais.
A peine le temps de souffler un coup, de me remettre de mes émotions que me voilà de nouveau embarquée ailleurs avec Nos aïeux. Pas besoin de chercher à comprendre ce qu’il se passe. Ce qui est sûr, c’est que ça se passe. Les personnages déambulent autour de nous et nous font vivre leur rite. Ils sont habités. Et ont même fini par enregistrer les boucles récurrentes de leur prière. Tout ça est très déroutant. Une fois encore, dans le bon sens du terme.
Et dire que ce n’est que le début. J’ai hâte de voir ce que nous réserve la suite !
Merci au Collectif Bellavieza pour toutes les photos du FUN 21 Festival.