Avec tout le respect que je dois à mes innombrables amis Italiens, le rock n’est pas ce qu’ils ont exporté de plus fascinant.
Certes, il y a les frères Amedeo et Simone Pace, mais ça ne compte pas vraiment, ceux-ci étant au moins autant New-Yorkais que Milanais.
Par contre, tout le monde le sait, ils ont une botte. Je ne parle bien sûr pas ici de la forme de leur beau pays, mais bien d’Ennio Morricone, génie unanimement reconnu. Et qui dit Morricone, dit Sergio Leone. Et qui dit Sergio Leone, dit western spaghetti.
Nous y voilà, donc.
Guano Padano est un trio emmené par le guitariste Alessandro Stefana et accompagné par le bassiste Danilo Gallo ainsi que du batteur Zeno De Rossi.
Ensemble, ils nous concoctent une musique presque exclusivement instrumentale, navigant entre le rock, la surf music, la BO de films, le jazz, la country and western, le tout sous le haut patronage de Joey Burns, moitié pensante de Calexico, qui ne tarit pas d’éloges à leur sujet, et dont on ne peut mettre de côté la filiation évidente avec The Black Light, l’album qui a placé Calexico sur la carte musicale du monde. Mike Patton, chanteur de Faith No More, leader de Tomahawk et de Mr Bungle entre-autres, ne s’y est d’ailleurs pas trompé en les signant sur son label Ipecac Records.
Americana est leur troisième album, après Guano Padano en 2009 et 2 en 2012. Il se démarque de ses deux petits frères par une ambiance un peu plus lourde, plus poétique dans le propos, moins nerveux, mais certainement pas moins engageant.
Jetez une oreille sur cet Americana ainsi que sur le reste de leur discographie. Amateurs du genre, vous ne serez pas déçus.
Sortie le 24 novembre chez Ipecac Records/Differ-Ant.
L’Ouest ce sont les possibles immigrants qui en rêvent le mieux ?
Hello Davcom ça démarre bien bon cet album…