
La troisième soirée indigènes débute avec le duo magnétique de Joy Wellboy (Belgique). La dualité de Joy Adegoke et Wim Janssens s’impose par un jeu de voix séduisant. Les intonations suaves et légères de Joy (rappelant la magnifique Martina Topley Bird), la voix de velours de Wim (aux airs de Stuart Staples) se complètent à la perfection et forment une véritable symbiose avec le public. Ellen Allien les a détectés avant tout le monde, quel nez !
Après la pop suédoise de Simian Ghost c’est une plongée dans l’univers feutré de Black Yaya qui nous attend en salle micro. Black Yaya nous invite à nous poser, nous laisser submerger par l’intime. L’ex Herman Dune renait et c’est beau !
Laëtitia Shériff est la claque de cette troisième soirée. Elle et ses musiciens délivrent une prestation de haute voltige. Impressionnants de charisme, envoûtants : La grande classe ! Le rock indigène a trouvé une nouvelle ambassadrice à sa mesure (chronique de l’album par Mag Chinaski ici).

Le public totalement rassasié par la prestation de Laëtitia Shériff ne suit pas le mouvement pour assister au concert de l’explosive Alo Wala. Pep’s, smile and colors. Alo Wala percute et ne cessera de bousculer les indigènes festivaliers invétérés.

C’est sur cette note positive et ensoleillée que nous avons décidé de rester pour clôturer notre épopée.
Un grand merci à l’équipe de Stereolux pour sa programmation audacieuse et à tous les indigènes qui auront eu la curiosité de venir découvrir avec nous les petites merveilles que réserve la scène indépendante mondiale.
* Adèle, Pauline et Asae, les addict indigènes *
Merci à Beachboy, Davcom et Ivlo ^^