[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]P[/mks_dropcap]ourquoi faire un bilan à la moitié de l’année alors que les internets peuvent donner toutes les informations d’écoutes possibles et imaginables de milliers de groupes, célèbres ou non, qu’ils viennent de Londres, L.A. ou bien de Tombouctou ? Parce que nous croyons encore en la fonction de passeurs que peuvent être les membres passionnés d’une équipe dévouée à la musique, son écoute, son appréciation et sa place dans notre société. Les albums proposés ici sont ceux qui ont rythmé la vie de notre équipe, comme une sorte de capture d’écran des six premiers mois de l’année, davantage qu’une liste définitive.
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Blonde Redhead – Three O’Clock
Un EP 4 titres, qui fait part égale des chants d’Amedeo Pace et de Kazu Makino. L’urgence a pratiquement disparu mais les mélodies restent.
Father John Misty – Pure Comedy
De son propre aveu il dit ne pas échapper à la critique par ses textes ironiques et surtout un Leaving LA beaucoup trop long qui plombe un peu un album certes assez académique dans sa conception, mais formidable dans sa réalisation. Un must have.
Slowdive – s/t
S’il y a bien un retour qui était attendu au tournant, c’est bien celui-ci. Mission accomplie. Si on ne va pas parler de génie – il ne faut pas exagérer non plus -, l’album est d’excellente facture et les retrouver à un niveau pareil était sans doute inespéré.
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The Black Angels – The Black Angel’s Death Song
Retour en force pour les texans originaires d’Austin qui n’abandonnent pas totalement une certaine forme de pop psychédélique mais qui reviennent à une certaine expérimentation des débuts discographiques.
The Brian Jonestown Massacre – Don’t Get Lost
Anton Newcombe, débarrassé des ses addictions et exilé à Berlin depuis quelques temps déjà, semble retrouver une certaine inspiration digne des débuts du groupe, dans un style un peu différent tout de même. A ranger aux côtés des classiques des nineties.
Goldfrapp – Silver Eye
Avec Goldfrapp, les changements de direction ont été nombreux durant leur carrière. Si on peut toujours avoir un zeste de nostalgie pour leur formidable premier album, celui-ci se défend plutôt pas mal dans une veine électro-pop.
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Timber Timbre – Sincerely, Future Pollution
Au début assez déroutant par son apparente facilité esthétique toute droite sortie des eighties, l’album se dévoile peu à peu pour laisser une impression de qualité durable dans une époque sur laquelle Timber Timbre laissera une empreinte indélébile.
Aldous Harding – Party
Auteure – compositrice – interprète venue du Pacifique Sud, Aldous Harding est adepte d’une folk parfois âpre qui peut faire penser aux albums de Cat Power des débuts. Prometteuse.
Kevin Morby – City Music
Le prolifique texan n’arrête jamais. City Music est son quatrième album en autant d’années et la source ne se tarit pas : il n’est sans doute pas loin d’être son meilleur.
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Tennis – Yours Conditionally
Patrick Riley et Alaina Moore, en couple sur scène comme à la ville, se fendent d’un quatrième album toujours dans la même veine des précédents. Pop un peu à l’ancienne loin d’être désagréable, Yours Conditionally comblera vos journées d’été.
Juliette Armanet – Petite Amie
Avec sa pop éclatante qui prend à bras le corps l’héritage d’une certaine variété française, classe et vintage, la jeune française affiche une ambition et un talent fou dès son premier album.
The Bats – The Deep Set
La bande à Robert Scott, toujours sur le légendaire label Flying Nun Records, nous revient avec un album qui fleure bon l’honnêteté mais aussi, il faut le dire, un brin de nostalgie.
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Depeche Mode – Spirit
Le quatorzième album du groupe de Basildon délaisse un temps l’introspection douloureuse qui était sa marque de fabrique pour lever les yeux et regarder le monde en face. Ce n’est pas joli à voir mais le disque frappe fort et juste, avec des mots crus et une acuité acérée.
The Feelies – In Between
Des perdants magnifiques. C’est comme ça depuis les débuts de ce groupe très intéressant et c’est sans doute de la même manière que ça se terminera.
La Féline – Triomphe
À la fois doucement rêveur et puissamment charnel, le second album d’Agnès Gayraud nous emmène loin dans des voyages poétiques, aux confins des tracas de l’âme humaine et de son rapport symbiotique ou conflictuel au monde extérieur. Une pop inventive et envoûtante, dont on ne ressort pas indemne.
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The Flaming Lips – Oczy Mlody
Tout comme pour les Jesus And Mary Chain, on a entendu de-ci de-là quelques grognements. L’album pourtant ne déroute pas vraiment puisqu’on a l’habitude des excentricités de la bande à Wayne Coyne.
Fleet Foxes – Crack-Up
Un retour très réussi après un hiatus de six années que Robin Pecknold a mis à profit pour aller à l’université de Columbia. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’a pas perdu son talent d’écriture pour autant.
Grandaddy – Last Place
Autre retour marquant, Grandaddy nous revient avec ses sons de claviers bizarres, ses mélodies bancales et ses guitares saturées. C’est réjouissant. Ce qui l’est moins par contre, c’est le décès de leur bassiste Kevin Garcia d’une attaque cérébrale juste après la sortie du disque.
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Joan Of Arc – He’s Got The Whole This Land Is Your Land In His Hands
Sans doute moins torturé que sur les albums précédents, le groupe de Tim Kinsella reste tout de même difficile d’accès, sans pour cela être dépourvu de mélodies, que du contraire. Un bon cru.
London Grammar – Truth Is A Beautiful Thing
Tristesse et spleen sont toujours au rendez-vous du trio anglais. Les fans n’auront aucune (mauvaise) surprise.
Moon Duo – Occult Architecture Vol.1 + 2
Des deux volumes parus cette année des architectures occultes de Moon Duo, nous préférons le Vol.1. Plus sombre mais aussi nous semble-t-il plus inspiré. Sans doute leur meilleur album.
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Thurston Moore – Rock’N’Roll Consciousness
L’ex co-leader de Sonic Youth ne vieillit pas trop mal. La flamme est toujours allumée, et si on n’atteint plus les sommets d’antan, on pourrait classer cet album entre NYC Ghosts and Flowers et Murray Street. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, on annonce pour bientôt un nouvel album de Lee Ranaldo. Byzance.
Mount Eerie – A Crow Looked At Me
L’album fait suite au décès de la femme du Phil Elverum, Geneviève Castrée. Pas la folle ambiance donc. C’est assez éprouvant, triste. Mais très beau aussi et c’est déjà énorme.
Perfume Genius – No Shape
Attention poids lourd. S’il y en a un qui ne tombe pas dans la facilité et est en recherche constante d’inventivité et de créativité, c’est bien Mike Hadreas. Dans le genre, c’est remarquable.
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Poni Hoax – Tropical Suite
Le quatrième album du quintet parisien prend tout le monde à revers avec son rock toujours aussi puissant mais teinté de touches plus colorées et lumineuses qu’auparavant. Un disque à écouter comme il a été enregistré : les pieds dans l’eau.
The Proper Ornaments – Foxhole
Max Oscarnold et James Hoare sont les 2 têtes pensantes du groupe assez proche d’être un Velvet anglais. James Hoare est aussi présent chez Veronica Falls et surtout Ultimate Painting, ce qui vous situe l’affaire.
Real Estate – In Mind
Une orfèvrerie pop nous rappelant au bon souvenir de Lloyd Cole & The Commotions ou la guitar de Johnny Marr. Que demander de plus en ces temps de canicule ?
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Laetitia Sadier Source Ensemble – Find Me Finding You
Il n’y a rien à faire, son accent nous fera toujours craquer. Qui de mieux qu’elle pour assurer l’héritage de Stereolab, et même parfois en mieux ? On attend toujours.
Ty Segall – s/t
Le stakhanoviste du rock garage revient avec une de ses fournées annuelles. L’homme est en forme et c’est très bien comme ça.
Raoul Vignal – The Silver Veil
Le premier album du lyonnais de 26 ans impressionne par sa maturité. Proche d’un Elliott Smith, d’un Sam Beam et de Nick Drake, sa chaleur acoustique nous accompagne depuis le début de cette année.
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BABX – Ascensions
Ni tout à fait de la chanson, pas vraiment du rock et pas clairement du jazz, le nouvel album de David Babin est tout cela à la fois sans faire allégeance à aucun en particulier. Une musique libre, qui fuit les carcans autant qu’elle dévore l’air qui l’entoure.
Beach Fossils – Somersault
Un des piliers de chez Captured Tracks. Si le label déçoit depuis quelques temps, Beach Fossils ne fait, lui, que s’améliorer. L’album est varié, inspiré, dans le haut du panier de la pop moderne.
Big Thief – Capacity
Déjà auteurs d’une percée très remarquée avec Masterpiece, leur premier album, ils enfoncent ici le clou avec le bien nommé Capacity. Très bien.
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The Blaze – Territory EP
Duo electro français formé par les cousins Jonathan et Guillaume Alric, The Blaze nous propose une musique aux frontières de l’étrange. Fascinant.
Bertrand Burgalat – Les Choses Qu’On Ne Peut Dire À Personne
Toujours aussi poétique et intriguant, le boss du vénérable label Tricatel revient avec un album sensible et mélodique, qui vient défier les codes de la pop française avec un esprit ludique et facétieux.
Cigarettes After Sex – Cigarettes After Sex
L’attente en valait la peine : cinq ans après la création de ce groupe au nom évocateur, Greg Gonzalez parvient à capturer le son des nuits sans étoiles, des rêves sans fin et des amours qui partent en fumée. Quelque part entre du Chris Isaak décharné, du Mazzy Star ensorcelé et un Velvet Underground en descente d’ecstasy.
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The Charlatans – Different Days
Les jours passent, se ressemblent parfois, et le groupe de Tim Burgess est toujours là, vingt-sept ans après ses débuts, à distiller son groove frimeur et redoutablement efficace. Pas de quoi convaincre en dehors des cercles habituels, mais une nouvelle preuve de l’endurance de leur panache.
Tim Darcy – Saturday Night
Premier album solo du chanteur – guitariste de Ought, il se rêve parfois en Roy Orbison, parfois en John Lydon. Inattendu et surprenant.
Fazerdaze – Morningside
Décidément la Nouvelle Zélande n’est pas avare de sorties de qualités cette année. De la dream pop de qualité signée chez Flying Nun. Un gage.
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Feist – Pleasure
Intimité et introspection. La canadienne Leslie Feist nous revient avec ce qui constitue peut-être son disque le plus abouti. Un effort de proactivité sera peut-être nécessaire pour en apprécier toutes les subtilités.
Froth – Outside (briefly)
Groupe indé de Californie, le troisième album sera peut-être celui de la reconnaissance un peu plus large. Dream pop et krautrock sont au rendez-vous. Idéal pour votre été.
Duke Garwood – Garden Of Ashes
Desert, snakes, whisky and slide guitar. What else ? Ah oui, il est anglais.
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Gabriel Garzon Montano – Jardin
Deuxième album du franco-colombien exilé à NY. R’n’b et soul sont au menu de ce jardin où il fait bon se balader.
GAS – Narkopop
Retour de la légende techno allemande Wolfgang Voigt, sous son alias le plus imposant et monolithique. Un album à la fois sombre et envoûtant, dont les plages d’une densité pourtant implacable laissent pointer une lumière unique et étrangement rassurante.
Gu’s Music – Happening
Un bien album de rock atmosphérique et tendu, servi par la prose acérée et envoûtante de l’écrivain Yan Kouton. Un univers sonore attachant et mélancolique, loin des formats étriqués de la musique hexagonale. Attention ce ciment est à prise rapide.
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H-Burns – Kid We Own The Summer
Mine de rien, Renaud Brustlein est en train de bâtir une oeuvre intéressante depuis les débuts de H-Burns il y a déjà dix ans. Kid We Own The Summer marque un changement de direction, moins de rock et un peu plus de synthétique.
The Jesus And Mary Chain – Damage And Joy
Certains ont trouvé cet autre retour de groupe mythique moins convaincant. On ne leur donnera pas raison. Certes les frères Reid sont moins saignants qu’avant, mais l’album est de bonne facture même si on aurait aimé plus de prises de risques.
Kendrick Lamar – DAMN
Deux ans à peine après le très réussi To Pimp A Butterfly, le rappeur le plus talentueux de sa génération revient avec un album à la fois plus direct, plus tendu et plus accessible. Comme quoi on peut (faire) danser et (se) prendre la tête dans un seul et même mouvement, efficace ET salutaire.
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Jason Loewenstein – Spooky Action
Ressortez vos casquettes et chemises à carreaux, les vieux dinosaures nineties reviennent en forme. Le tiers de Sebadoh délivre ici un disque très réjouissant, court et diablement efficace.
Mac DeMarco – This Old Dog
Le joyeux canadien s’éloigne un peu de la pop foutraque de ses œuvres précédentes. L’album est parfois mélancolique, parfois gai, jamais ennuyeux.
Peter Peter – Noir Eden
Depuis 2011, le québécois mais définitivement français d’adoption, Peter Roy alias Peter Peter égrène au fil de ses albums une palette de variations sur le thème de la solitude. De la variété de haut vol.
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Pontiak – Dialectic Of Ignorance
Stoner rock psychédélique tout droit venu de Blue Ridge Mountain, ce trio constitué des trois frères Carney vient de sortir ce qui est sans nul doute son meilleur album à ce jour. Fascinant.
Nadia Reid – Preservation
Autre artiste à avoir émergé de Nouvelle Zélande après Aldous Harding, Nadia Reid est la bonne surprise féminine de cette première partie d’année. Au contraire de sa compatriote, son folk se veut électrique et plus solaire.
Run The Jewels – Run The Jewels 3
Troisième album pour le duo hip hop US Killer Mike / El-P, moins abrasif que les deux premiers mais toujours aussi tendu et abrupt. Vu l’actualité politique américaine et sa propension à ne jamais décevoir les commentateurs de tout poil, gageons que la complémentarité idéale de ces deux-là n’a pas fini de nous régaler.
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Sohn – Rennen
Christopher Taylor est un musicien electro ambient originaire de Londres mais basé à Vienne, en Autriche. Devrait plaire aux amateurs de r’n’b alternative. Nous on adhère.
Soulwax – From Deewee
Les frères Dewaele reviennent avec un nouvel album aussi travaillé dans la préparation qu’urgent dans l’exécution. Cinquante minutes haletantes d’une électronique hybride, accrocheuse et chimique, aux reflets new wave séduisants et évocateurs.
Wooden Wand – Clipper Ship
Beaucoup trop méconnu, le projet de James Jackson Toth mérite largement que l’on s’y attarde. Pour tout amateur de freak folk qui se respecte.
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Woods – Love Is Love
La bande à Jeremy Earl a depuis quelques années opéré une mutation de sa musique, glissant d’un rock indé lo-fi vers une musique plus métissée. Ce Love Is Love est dans la lignée du très bon Sun City Creeps.
Alt-J – Relaxer
Celui-ci ne fera pas l’unanimité, c’est certain. Il faut dire que les caractéristiques vocales du chanteur à la voix de canard ainsi que des mélodies à tiroirs de biais n’aident pas. Mais les fans en redemandent. Dès lors, pourquoi pas ?
Blondino – Jamais Sans La Nuit
French pop atmosphérique teintée d’electronica. Un premier album réussi pour la lorraine Tiphaine Lozupone qui en appelle d’autres.
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Charlie Cunningham – Lines
Comment qualifier la musique de Charlie Cunningham… Un piano, une voix, une certaine idée de la pop musique. Très joli.
DBFC – Jenks
Écartelée entre pop, rock et électro, la musique plurielle de l’anglais David Shaw et du français Dombrance s’en tire avec souplesse et vous emmènera danser jusqu’au bout de la nuit. Même pas mal.
Diagrams – Dorothy
Collaboration fructueuse entre Sam Genders et la poétesse de 90 ans Dorothy Trogdon, Dorothy fait partie de ces indispensables pour qui aiment l’electronica folk typique de son ancient groupe, Tunng. Réussi.
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Fufanu – Sports
On le sait la scène islandaise est très dynamique et ce n’est certes pas Fufanu qui viendra contredire cet état de fait. Musique aux multiples croisements entre la new wave et l’électro. C’est parfois sombre, mais aussi beau.
Jake Xerxes Fussell – What In The Natural World
Artisan folk comme on en rencontrait des dizaines dans le New York du café Wha? en 1961, avant que Bob Dylan ne vienne mettre tout le monde d’accord. Un très beau disque.
Maud Geffray – Polaar
La moitié féminine du duo électro-techno Scratch Massive se lance en solo sur un premier album d’une sensibilité communicative et d’un charme vénéneux. Chaleureux, rafraîchissant et bouleversant.
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Gorillaz – Humanz
Damon Albarn et Jamie Hewlett ressuscitent leur super-groupe virtuel pour un quatrième album plus épuré que ses prédécesseurs, à la fois plus grave dans le propos et plus léger dans la matière sonore. Moins évident sur le court terme mais peut-être plus convaincant sur la longueur.
Group Doueh & Cheveu – Dakhla Sahara Session
Partis faire un tour au Sahara, le trio déjanté Cheveu est revenu avec des sons plein ses bagages, témoignages de leur joutes rock’n’roll avec le Group Doueh local. Un melting pop d’une puissance rare, ou chacun affirme sa spécificité avec un respect palpable et communicatif.
Yasmine Hamdan – Al Jamilat
Deuxième album solo d’une classe folle pour la chanteuse libanaise, entre sensualité diffuse et imprécations universalistes. Un tel maelstrom d’influences et de saveurs qu’on ne sait plus où s’arrêtent les unes et où commencent les autres. Jetlag garanti.
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Jacaszek – Kwiaty
Le musician polonais nous invite à une sarabande electro ambiante où la B.O. d’une musique de film mélancolique n’est jamais bien loin. Beau.
Juveniles – Without Warning
Projet electro-pop rennais, le deuxième album de juveniles ravirait les fans du genre.
Kid Francescoli – Play Me Again
Deuxième album commun pour le marseillais Mathieu Hocine et l’américaine Julia Minkin. Une électro-pop racée et sensuelle, qui distille une âpreté addictive sous des dehors séduisants et aériens. À consommer sans modération : again, and again, and again, and…
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Mark Lanegan – Gargoyle
Voix rocailleuse, déflagration sonique mais aussi pop voire même pop countrysante, c’est un peu tout cela à la fois. On adore.
Methyl Ethel – Everything Is Forgotten
Methyl Ethel est un trio Australien qui distille une indie pop parfois teintée de dream pop pas désagréable du tout.
Moinho – Elastikanimal
Piano + cordes + voix. Voguant dans un univers proche de celui de Yann Tiersen, le disque émeut autant qu’il force le respect pour sa maturité. Album uniquement disponible dans sa version digitale.
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Oiseaux-Tempête – Al An
Album très sombre et d’une profondeur onirique, il a été enregistré au Liban, non loin de Beyrouth. Et ça s’entend. Orientalisme et mélopées psychédéliques font de cet album une oeuvre étrangement fascinante.
Ropoporose – Kernel Foreign Moons
Ropoporose, jeune duo de Vendôme, nous propose Kernel Foreign Moons, deux ans après leur épatant Elephant Love. Quelque part entre Sonic Youth et Blonde Redhead.
Saint Etienne – Home Counties
Pour ce qui est de fournir une pop délicatement vintage et outrageusement dansante, on sait qu’on peut toujours compter sur Sarah Cracknell et ses deux boys. Un album pétulant comme aux plus beaux jours du trio, à garder au frais dans la glacière tout l’été.
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Ships In The Night – Myriologues
Less is more. tel pourrait être l’adage du projet d’Alathea Leventhal. Synth wave minimaliste et ambient constituent la trame de fond d’un disque agréable.
SOON, SHE SAID – The First Casualty Of Love Is Innocence
Shoegaze not dead ? Certes mais que : derrière le mur du son de ce quatuor impétueux se dessinent les improbables mélodies d’un âge encore à venir. Pour que tout soit accompli, aux innocents les oreilles pleines.
Roger Waters – Is This The Life We Really Want ?
Retour au premier plan pour ce vétéran du rock anglais qui, sous la houlette du producteur Nigel Godrich, parvient à transcender l’héritage de Pink Floyd pour produire son disque le plus sensible et puissant depuis des lustres. Inespéré et singulier.
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Jane Weaver – Modern Kosmology
Jane Weaver a cette force d’attraction, le pouvoir de dissiper l’ombre énigmatique de ses penchants expérimentaux (electronica, krautrock), abstraits et conceptuels, dans des flamboiements folk, illuminations psychédéliques et scintillements discoïdes portés par un chant magnétique. Brillant.
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Voilà de quoi alimenter la curiosité et l’appétit de vos oreilles pendant tout l’été, avant une rentrée qui s’annonce très excitante et un bilan complet à la fin de cette année 2017.
Nous sommes musique !