[dropcap]À[/dropcap] l’école des loisirs, on aime les séries. La rentrée des classes est l’occasion de proposer la suite de certaines d’entre elles qui ont déjà connu un beau succès : Billy le gentil hamster cow-boy de Catharina Valckx revient dans Billy et le mini-cheval, L’écureuil jamais satisfait d’Olivier Tallec s’exprime dans J’aurais voulu et enfin, Michaël Escoffier et Matthieu Maudet souhaitent un Joyeux anniversaire, Palomino.
Billy et le mini-cheval de Catharina Valckx
Pour Billy, c’est déjà la septième aventure. Jean-Claude, son copain ver de terre est évidemment de la partie et on découvrira Didier, son petit frère, nouveau venu. Autre personnage, un mini cheval tout triste nommé Farouk. Cette nouvelle histoire se concentre principalement sur lui : mini cheval malheureux car tout le monde se moque de lui et de sa petite taille. Mais parfois, la petite taille cache un grand courage et quand Jean-Claude sera dans les ennuis, qui viendra le sauver ?
Comme souvent, notre histoire se terminera par un banquet de noisettes chaudes préparées par le papa de Billy. Catharina Valckx nous offre ici un Billy plutôt classique. Il est bienveillant, il aime l’aventure et il aide tous ceux qu’il croise. Si l’on a un peu peur, ça ne dure jamais très longtemps et l’on sent bien que l’autrice nous donnera une solution pour sauver tout le monde.
Billy et le mini cheval est un album plaisant. On retrouve tout à fait le style de Catharina Valckx, à la fois dans les dessins ou dans le récit lui même. Il plaira évidemment à tous ceux qui aiment cette série. De notre côté nous lirons la prochaine aventure avec le même plaisir sans aucun doute.
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Joyeux anniversaire, Palomino
Pour le gentil cheval Palomino de Michaël Escoffier et Matthieu Maudet, il s’agit de la troisième aventure.
L’anniversaire de Palomino n’est qu’un prétexte et n’occupe qu’une toute petite partie de l’album. Palomino est toujours avec sa petite copine Scarlett, qu’il promène de temps en temps et dont il s’occupe.
Oui, oui, ici, ce sont les chevaux qui « adoptent » des petites filles.
Palomino reçoit donc une nouvelle selle en cuir pour promener Scarlett. En route pour une longue balade. Semée d’embûches. Comme pour Billy, Palomino et Scarlett vont affronter un grand danger. Qui va donc venir les secourir ?
Les auteurs nous proposent un album qui ne dénote pas dans les mésaventures de Palomino. On retrouve les dessins vivants de Matthieu Maudet qui alterne les plans larges et les gros plans. Des couleurs vives au début de l’album puis de plus en plus sombres à mesure que la tempête arrive et que le danger se rapproche. Michaël Escoffier truffe son texte de moments très drôles qui méritent que l’on s’y attarde. Par exemple, pendant la pause pipi de Scarlett, Palomino compte les fourmis :
Il irait bien aux toilettes lui aussi, mais il préfère se retenir. Un poney bien élevé ne fait pas n’importe où.
Même pendant le grand danger, Palomino ne perd pas son sens de l’humour et si le lecteur a peur, il sait que la fin sera heureuse.
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J’aurais voulu d’Olivier Tallec
Terminons nos suites avec Olivier Tallec et son écureuil dans J’aurais voulu. Auparavant, cet écureuil était peureux et voulait absolument protéger son arbre des autres… pour finalement se demander s’il n’y avait pas un ailleurs intéressant.
Dans sa deuxième aventure, le thème du gaspillage était abordé.
Ici, Olivier Tallec nous parle d’insatisfaction. Son écureuil n’est pas content. Il aurait voulu être : un castor puis un cerf, un hérisson etc… Mais vous l’avez compris, il y a toujours une bonne raison de changer. La vie de castor est fatigante, pour celle de cerf, il faut faire attention, les chasseurs rôdent, quant au hérisson, il trouve des vers dans ses mûres !
Notre écureuil découvre donc toujours de bonnes raisons de changer à nouveau de peau, pour finalement accepter sa condition.
J’aurais voulu est tout à fait dans la veine des autres albums de cette série. L’écureuil est toujours en réflexion existentielle et, en s’interrogeant, pousse son lecteur a en faire de même. À l’image de la magnifique couverture, les couleurs d’automne sont bien rendues et surtout, au fur et à mesure de ses nouvelles transformations, l’écureuil garde un élément des animaux dont il a vécu la vie un instant. Une queue de castor, les bois du cerf, si bien qu’on se retrouve à regarder un animal assez hybride qui nous amuse beaucoup.
De toute façon, la manière qu’a Olivier Tallec de croquer l’écureuil est irrésistible. Regardez-le sur la couverture avec ses grands yeux interrogatifs, ces bois de cerf qui l’encombrent et surtout cette pose comme pour un tableau.
Encore une magnifique réussite pour Olivier Tallec. Là aussi, la suite est attendue avec impatience !
Avec un peu plus d’impatience que pour Palomino ou Billy ? Oui, il nous faut avouer que cet écureuil a notre préférence.
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Billy et le mini cheval de Catharina Valckx, septembre 2021
Joyeux anniversaire Palomino de Michaël Escoffier et Matthieu Maudet, août 2021
J’aurais voulu d’Olivier Tallec, septembre 2021
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Image bandeau : Montage des couvertures