[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]T[/mks_dropcap]omber sous le charme d’un premier album n’est pas un événement en soi, mais quand celui-ci est l’œuvre d’une musicienne anglaise quadragénaire, c’est déjà plus étrange.
Le mystère s’épaissit encore quand on découvre que Keeley Forsyth, l’auteure de cet étrange Debris, nous amènera à citer Scott Walker…et Les Gardiens De La Galaxie !
[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]N[/mks_dropcap]ée à Oldham, près de Manchester, Keeley Forsyth s’est jusqu’à aujourd’hui plutôt fait connaitre comme actrice.
Elle débute sa carrière dans la série anglaise The Biz, avant d’enchaîner les apparitions pour la télévision anglaise via Coronation Steet, Heartbeat ou Inspecteurs Associés. Au cinéma, outre Les Gardiens De La Galaxie, nous avons pu la croiser dans The Devil Outside ou bien encore Golem, Le Tueur de Londres.
En parallèle, elle commence également à se faire connaitre comme musicienne, jouant de l’harmonium et de l’accordéon et participant aux performances du Sheffield’s Eccentronic Research Council.
Elle décide de lancer ce premier album en découvrant la musique du pianiste et compositeur anglais, Matthew Bourne, ce dernier rejoint donc l’aventure en compagnie de Sam Hobbs, batteur et producteur et de Mark Creswell, ancien guitariste chez Tanita Tikaram.
[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]C[/mks_dropcap]e qui frappe à l’écoute de Debris, très court album de 8 titres, c’est bien sûr la voix impressionnante de Keeley Forsyth, profonde, riche et troublante d’où les quelques comparaisons évidentes, en particulier sur le morceau titre qui lance la descente aux enfers ou l’effrayant Lost, avec Scott Walker, Nico ou bien encore Anohni.
Sur des arrangements dépouillés à l’extrême et quelques magnifiques instruments sachant se faire discrets comme sur le somptueux It’s Raining, Keeley Forsyth prend toute la lumière, jouant avec les mots et les sons dans un univers sombre et inquiétant.
C’est quand elle va au plus simple et qu’elle donne à respirer que Keeley Forsyth impressionne le plus, sur un Black Bull ou un Look To Yourself, folk songs à la Vashti Bunyan. Le disque ne vous lâche jamais, se fait même oppressant sans perdre de sa fascination jusqu’à un Start Again plus lumineux et électronique, comme une dernière note d’espoir pour un avenir plus radieux.
Intrigant, prometteur, Debris fait clairement partie des très belles découvertes de ce début d’année !
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Start Again de Keeley Forsyth
Sorti le 17 janvier
chez Leaf Label / Differ-Ant
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Image bandeau : Maria Alzamora