[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]N[/mks_dropcap]on, mais sérieux, les gars, vous avez pensé à quoi ? LNZNDRF, c’est quoi ce blaze à la con ? Ca veut dire Lanzendorf… tu m’en diras tant !
Je sais, ça commence mal comme chronique mais il faut avouer que là, on touche le pompon, allez chercher LNZDRF sur le net et je n’imagine même pas le pauvre gus qui aurait l’idée de demander le nouvel album de LN… au vendeur interloqué.
Tout ça est bien dommage car c’est un chouette album que nous proposent ces 3 comiques.
[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]N[/mks_dropcap]os 3 comiques ne sont d’ailleurs pas des inconnus, on pourrait même parler de super-groupe si ce terme n’était pas si galvaudé.
On trouve donc les frères Devendorf de The National qui, las d’attendre que Matt Berninger cesse de s’amuser avec EL VY, s’accoquinent avec Ben Lanz, qu’on croise régulièrement armé de son tuba ou son trombone chez Beirut mais également du côté de Sufjan Stevens voire même the National.
Lanz, Devendorf… Lanzendorf… LNZNDRF, voilà, on y est, j’avais failli vous parler d’un joli petit village autrichien, mais non, ce n’est pas plus compliqué que ça.
Leur premier album a été vite enregistré en à peine 3 jours dans une église de Cincinnati et nous propose un mélange efficace de krautrock, électro minimaliste et rock psychédélique très loin de leurs univers habituels.
[mks_dropcap style= »letter » size= »52″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]8[/mks_dropcap] titres, 4 instrumentaux, pas loin d’ailleurs d’être les meilleurs du lot, LNZNDRF a tout ce qu’il faut pour faire un carton sur scène, Brian et Scott Devendorf sont impeccables et d’une redoutable précision, ça roule, ça rebondit, ça virevolte.
Prenons par exemple, Beneath The Black Sea, ma chanson préférée, quelques secondes d’intro pour planer avant que la section rythmique nous ramène au New Order de Movement, pour un morceau catchy et tubesque en diable qui nous ramène 30 ans en arrière quand on pouvait danser, l’oeil noir et l’air pénétré sans avoir les genoux qui grincent.
On mettra également en avant Future You, le morceau d’ouverture, long jam psychédélique qui monte crescendo et décrasse proprement et simplement nos conduits auditifs ou le final Samarra, qu’on aurait pu imaginer quelque part du côté de Düsseldorf dans les années 70. Hypno-Skate n’est pas mal non plus dans son genre hypnotique et rentre dedans.
Brian et Scott Devendorf nous rappellent que le couple basse-batterie n’est pas pour rien dans le charme de The National et retrouvent un vrai plaisir enfantin à se frotter à Ben Lanz. Au final, cela nous donne un album qui fait du bien, qui secoue les neurones, le sourire aux lèvres.
LNZNDRF est disponible chez 4AD depuis le 19 février.
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