[dropcap]F[/dropcap]inalement, dans le rayon littérature de jeunesse, quoi de mieux que les longues randonnées et les phrases qui reviennent plusieurs fois, à un moment précis, bien identifié. C’est ce qui fonctionne le mieux avec les enfants, grands ou petits. Ces répétitions d’une même phrase tout au long du livre, qu’ils peuvent scander, en même temps que l’adulte qui les lit, les ravissent.
Mais le matin, lorsque le soleil se lève, qu’est-ce que je vois ?
Dans Monstres de maison, on commence, avant l’histoire par le plan détaillé de la maison de la petite héroïne. Plan très détaillé, avec le rez-de-chaussée, l’étage, toutes les parties de la maison et surtout la localisation des monstres ! Il s’agit donc de la petite Lola qui nous parle et nous indique que tous les soirs :
ma maison prend vie : c’est à cause des monstres terribles.
et elle nous invite à la suivre. L’histoire peut démarrer.
Et là, c’est un enchantement un peu peureux quand même. Une double page de monstre terrible, suivi d’une double page de résolution pour le monstre en question qui ne s’avère finalement pas si méchant ! Un autre monstre est ensuite présenté jusqu’à la fin du livre et Lola qui a peur une dernière fois mais comprend grâce à un miroir d’où viennent toutes ses peurs.
Monstres de maison, c’est une très belle balade dans un univers de rêves, de faux semblant et de peurs enfantines.
Un mélange de frayeurs et de rires. Car Eleonora Marton joue avec les formes et les choses présentes dans la maison mais aussi avec les noms des monstres. Vous seront ainsi présentés SLUUURP et sa grosse langue baveuse ou CRISSGRIF et ses gigantesques cornes ou encore COUCOUPÉ, le monstre sans tête. Alors, on a un peu peur au début mais une fois comprise la structure du texte (facile avec les répétitions et l’organisation en doubles pages sombres, doubles pages claires de résolution), ce sont les surprises que l’on attend et avec elles viennent les rires éclatants des enfants.
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Monstres de maison d’Eleonora Marton
texte français de Christian Demilly
Grasset Jeunesse, 22 janvier 2020
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Le monstre des cavernes c est pour les bébés moi je ne suis pas un bébé