L’exposition Nanamorphose, s’est clôturée vendredi 20 juin lors d’une soirée festive placée sous le signe de la femme.
Après 5 jours d’exposition à Pol’N, les travaux de 11 artistes ont, grâce à divers supports artistiques, soulevés de nouveaux questionnements sur les représentations des femmes au sein de la société. Les oeuvres jouant sur les différents visages de la gente féminine, permettaient de dénoncer, et de remettre en question les stéréotypes, les clichés et les tabous. Le dévernissage, qui fut l’occasion d’investir au mieux le lieu d’accueil de l’exposition, fut un moment privilégié où chacun pouvait assister à des performances qui abordaient la thématique de la soirée : la femme de nos jours.
Retour sur une soirée haute en couleurs !
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Dès le début de la soirée, le ton était donné, avec un dress code qui devait « révéler la femme qui est en nous». Les visiteurs prennent place dans une ambiance joyeuse, où le sourire est de mise et, où chacun et chacune peut se faire maquiller pour être en harmonie avec la soirée. Enfant, parent, homme, femme, chacun a sa place autour d’un verre pour contempler une dernière fois les oeuvres de Nanamorphose, et danser au rythme des Dj’s Klauss le Hobbit et Franckyboost.
Les premiers visiteurs se laissent attirer par la première performance « Les lectures chronométrées ». Aurélie Mazzeo propose une lecture particulière et intimiste à celui qui offre son temps pour l’écouter. Cette lecture personnelle et confidentielle permet une immersion au coeur de la thématique de la soirée sous l’angle de la littérature. Bien que ce moment privilégié s’effectue au milieu du passage des visiteurs, le talent de lectrice d’Aurélie Mazzeo transporte les amateurs de lettres dans une autre réalité grâce à des romans engagés comme « L’Amant » de Marguerite Dumas ou « La femme rompue » de Simone de Beauvoir.
Malgré des temps de battement un peu long entre les productions de « Lampazo » de Marion Parpiroles et « L’ Herbier sauvage », il est agréable de se faire surprendre par les diverses performances qui rythment la soirée.
Comme prévu, à la tombée de la nuit, la Compagnie O offre au public une performance mêlant théâtre et danse pour clôturer le dévernissage de Nanamorphose. Aussi intense que surprenante, la représentation « Fragile, ça ne se dit pas… » révèle des femmes qui se transforment, s’émancipent et se libèrent. Avec une mise en scène futuriste, les deux metteuses en scène et comédiennes, Jane-Gail Lopez et Vanessa Lelièvre, montrent – au travers des portes vitrées d’une cage « de verre » – deux femmes évoluant au rythme de jeux de lumières et de musiques électriques. Entre dûreté et fragilité, soumission et autorité, violence et sensualité, la prestation des deux interprètes donne à l’atmosphère de la soirée une intensité étonnante.
Quoi que puisse en dire Fabien Vehlmann au cours de « L’Herbier sauvage » les femmes peuvent bien être douces, chefs, geeks, juges, patronnes, grosses, cougars, allumeuses, râleuses, mijorées, aucun adjectif ne saurait qualifier les femmes d’aujourd’hui dans leur globalité. Grâce aux différents regards des artistes exposés, Nanamorphose permet de dévoiler un peu plus la femme pour la déshabiller des préjugés préconçus.
Site officiel Nanamorphose – Facebook Compagnie O – Photographies Hermeland Lopez