Definitely Maybe, le premier LP d’Oasis était un album de combat, pied au plancher, jusqu’à l’accalmie finale avec Married With Children. Le second, (what’s the story) Morning Glory voit les frères Gallagher passer à la vitesse supérieure. Bien sûr, ils nous regardent toujours de haut, le mur de guitares est toujours là mais le songwriting s’affine. Ils ne prennent pas la peine de cacher leurs références, but who cares ? C’est efficace, bien foutu et addictif !
Wonderwall et Don’t Look Back In Anger vont devenir des hits énormes. Puis, Oasis va remplir les stades, faire les fortes têtes, oublier d’écrire des chansons potables : les 4 albums suivants sont sans intérêt. Apres un sursaut d’orgueil avec Dig Out Your Soul en 2008, le groupe explose 2 minutes avant de jouer à Rock en Seine.
N’y allons pas par 4 chemins, (what’s the story) Morning Glory a bien vieilli. L’album file sans temps mort, depuis Hello jusqu’à Champagne Supernova. Mais ce qui nous intéresse le plus ici, ce sont les raretés. Elles sont nombreuses (live, démos, faces B) et à l’écoute, on peut faire le constat suivant : entre 1993 et 1996, le groupe a dépensé son talent sans compter en laissant de coté (en dehors des albums officiels) des titres aussi forts que Talk Tonight, Aquiesce, Rocking Chair…. et bien d’autres encore. A ce titre, The Masterplan, compilation de raretés sortie en 1998, constitue un bien meilleur 3ème album que le poussif Be Here Now.
Ainsi, je ne peux que vous conseiller d’aller écouter ce que le groupe a planqué derrière son Wonderwall, vous ne serez pas déçus !
A peu près d’accord sur tout, sauf sur le fait que Be Here Now serait un album poussif. Je le trouve au contraire sous-estimé. Et en réalité, je trouve que le sursaut était déjà perceptible sur Don’t Believe The Truth.
Au final, ça fait bien peu d’albums mineurs à mon sens (Standing on the shoulders of a giant et Heathen Chemistry). Quand on sait que par la suite, Noel Gallagher nous a pondu un sacré album avec ses High Flying Birds, et que les deux Beady Eye sont très corrects, j’ai du mal à comprendre pourquoi la doxa considère que seuls les deux premiers albums des frères Gallagher valent le coup.
Je reste sur ma position au sujet de Be Here now mais je suis ok avec toi sur le sursaut sur Don’t Believe The Truth.
Sur Beady Eye, il me manque la force mélodique du songwriting de Noel et sur l’album de Noel (qui est vraiment tres bien) il manque la voix de Liam.
Oui, Beady Eye, je trouve ça sympa, mais je n’achèterai pas leurs disques. Chose que j’ai faite sans hésiter pour le Noël Gallagher, qui atteint des sommets d’évidence dans le songwriting jamais entrevus depuis What’s The Story justement.