Orouni arrive un troisième opus : Grand Tour. Un autre album « concept » produit par Sauvage Records.
En effet cet album est un journal, celui d’un voyage d’un an autour du monde (Berlin, Corse, Mali, Thaïlande, Afrique du Sud, Sénégal, Australie, Japon, Brésil, FInlande, New York, Chine, Chili et Liban). De ces voyages aventuriers, Orouni a choisi de ramener, comme symbole : un instrument lié à chaque endroit qu’il a traversé (cavaquinho, charango, kalimbas, balafon …).
Vous ne lirez pas un journal de bord en écoutant cet album mais vous découvrirez des sensations uniques, des émotions, la conception d’une manière de pensée. Vous y sentirez aussi multiples influences car Orouni a su s’entourer de talentueuses personnalités de la pop indépendante actuelle tells que Jean Thévenin batteur de Frànçois & the Atlas Mountains, Toy Fight, The Rodeo, Mina Tindle, Angil & the Hiddentracks, Syd Matters, Thousand, les Colettes).
Ces multiples collaborations ne sont pas pour nous noyer dans un flot de « tentatives » ou nous brouiller les pistes. Non, Orouni suit son chemin, magnifiquement dessiné par un compositeur qui mériterait une place bien mieux considérée que celle qu’il ne possède aujourd’hui.
Pour ma part, le titre qui m’arrache les frissons les plus troublants reste « Firearms » où la sensibilité vous enivre et vous parcoure :
Alors que sur un titre tel que « Speedball », on aura beaucoup plus des sonorités « popesques » et dansantes qui vous procurent volupté et légèreté :
Et sur Spotify :
Disponible dès aujourd’hui chez Sauvage Records et en concert le 25/02 au Point Ephémère, le 26/02 au Motel et le 01/03 au Divan du Monde.
Merci, ça faisait longtemps que je l’avais perdu de vue ! Belle découverte à l’époque de son premier album que j’avais chroniqué sur IRM, tout comme Toy Fight la même année (2006) avec lesquels Orouni traînait déjà ses basques.