[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]S[/mks_dropcap]i, depuis le début des années 2000, la ménagerie Animal Collective, au complet ou version éparpillée, nous a offert quelques uns des disques les plus intrigants et motivants du siècle, une certaine usure s’est doucement glissée, diminuant peu à peu l’excitation initiale.
Pourtant, Noah Lennox, alias Panda Bear, vient nous rappeler, à l’occasion de la sortie de Buoys, que le son d’aujourd’hui doit beaucoup au jeune quadragénaire de Charlottesville, perpétuant ainsi une discographie toute à fait remarquable et loin d’être achevée.
[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]Q[/mks_dropcap]uatre après après Panda Bear Meets The Grim Reaper, Panda Bear revient en effet avec un nouvel album, 9 titres et une petite trentaine de minutes où douceurs vocales et bidouillages électro font bon ménage.
Notre Panda psychotropique a traversé l’Atlantique, puisque Noah Lennox est aujourd’hui installé à Lisbonne. C’est d’ailleurs dans la capitale portugaise qu’il a enregistré son sixième album en compagnie de Rusty Santos, l’ancien leader des excellents The Present.
La chanteuse /Dj chilienne Lizz et le musicien portugais Dino D’Santiago font également partie de l’aventure et contribuent à lancer les bouées à la mer sur l’excellentissime Inner Monologue et Dolphin, premier morceau du disque, sorti en single en novembre dernier.
[mks_dropcap style= »letter » size= »75″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]D[/mks_dropcap]u titre de l’album ou de ce premier single à l’ambiance sub-sonore, Panda Bear nous replonge la tête sous l’eau, comme des Beach Boys transformés en scaphandriers.
Si Panda Bear sait toujours aussi bien bidouiller des atmosphères électroniques décalées résolument modernes, c’est la simplicité des compositions qui étonnent et charment ici, comme un retour vers la beauté irréelle de Person Pitch, son plus beau disque sorti il y a 12 ans déjà.
Même si son nouvel album n’atteint pas un tel sommet, une certaine félicité tranquille se dégage, guitares discrètes, rythmes chaloupés, Token ou Master vous poussent joliment vers une sieste en bord de mer, un doux ressac pour vous bercer.
Sous des atouts modestes voire discrets, Buoys se révèle au fil des écoutes et semble lancer un nouveau cycle dans la vie de Panda Bear, toujours aussi passionnant à suivre.
Buoys est disponible depuis le 08 février chez Domino Records