Dans la lignée, en toute modestie, de l’excellente chronique d’I Remember Everything par l’ami Jism, qui vous disait tout ce qu’il y avait à savoir sur Nathan Amundson alias Rivulets, je prends le relais et vous propose de vous pencher sur son nouveau disque intitulé In Our Circle.
On peut espérer, et cette fois-ci avec optimisme, que ce sixième disque mettra en lumière notre trop discret américain né à Minneapolis aujourd’hui installé à Denver.
Il est en effet entre de bonnes mains, puisque c’est l’épatant label bordelais Talitres qui nous l’offre sur un plateau.
Accompagné par le batteur Nathan Vollmar et le bassiste Francesco Candura, Rivulets nous propose 11 nouvelles chansons toutes aussi superbes les unes que les autres, oscillant entre folk et slowcore, quelque part entre Red House Painters et Low, bien sûr.
La pochette, magnifique, qu’on doit à Nathan Amundson lui-même, donne les pistes d’In Our Circle, enregistré chez et avec Mike Bridavsky, le guitariste de Memory Map.
En effet, l’album est sombre et impressionne, mais de ci de là, quelques lumières semblent poindre pour éblouir l’auditeur et lui sortir la tête de l’eau, l’initial Everything Goes et le final et somptueux Lucky en exemples parfaits.
Tout n’est donc pas que tristesse chez Rivulets, les choses semblent même s’améliorer (splendide I Was Lost Before I Met You) et c’est un sentiment d’intensité qui prédomine tout le long du disque, bien plus que la désolation et le minimalisme de ses premières œuvres.
Bien sûr, Dark Days, 24 ou Because I Don’t Care nous rappellent que Rivulets a, dans le passé, dénommé un de ses albums We’re Fucked, mais il fait bon se lover tout contre ces Sirens ou autre Wire et déguster ces fantastiques guitares aussi bien électriques qu’acoustiques.
In Our Circle est un diamant brut, aux noirs éclats. Entrer dans le cercle des amis de Rivulets est tout simplement indispensable.
In Our Circle est disponible chez Talitres depuis le 19 octobre.
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