Après une semaine riche en émotions nous nous sommes donné pour mission de vous faire nos retours en 3 articles sur le festival Scopitone qui aura mis cultures électroniques et arts numériques à l’heure nantaise.
[mks_dropcap style= »letter » size= »85″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]S[/mks_dropcap]ur toute la durée du festival, nous avons eu pour credo : diviser pour mieux régner… sur la programmation. On vous en parle tout de suite, et on s’est dit qu’on allait commencer par la fin !
Du côté de Sarah
Dimanche après-midi, le Goûter Électronique sonnait joyeusement la fin du festival Scopitone. Ce qui est sûr, c’est que le public était au rendez-vous et ce, dès l’entrée du site qui était déjà bondée. Il fallait compter une bonne dizaine de minutes avant de pouvoir enfin accéder au Jardin des Berges. A l’image du festival, l’ambiance est bon enfant : certains dansent, d’autres sont juste assis entre amis pour profiter du soleil et du son. Chacun revient sur ce qu’il a vu, les concerts auxquels il a assisté et autres anecdotes. Certaines mines portent encore les marques de fatigue sûrement dues aux Nuits Electro.
Du côté de Margaux
Loin de l’agitation et du vrombissement des basses, le jardin des plantes clôturait lui aussi Scopitone, et c’est plutôt un public familial et reposé qu’on pouvait retrouver autour d’un de nos coups de cœur du festival. Découverte pendant l’édition 2016 du festival de la BD d’Angoulême, la bande-défilée pour smartphone et tablette, Phallaina, de l’auteure réalisatrice Marietta Ren s’est faite fresque et s’est enroulée sur près de 130 mètres autour de la végétation du jardin des plantes. Une fois l’application lancée et les écouteurs branchés, c’est un instant d’imagination paisible qui était offert aux promeneurs. Dans un univers où les baleines côtoient les hommes, dans le cerveau torturé d’une adolescente, difficile de ne pas succomber à la poésie de la jolie prophétie que l’artiste et le cadre luxuriant du jardin nous offraient pour joliment finir ce festival.
En nous réunissant après cette semaine, et ce dimanche agité, il est l’heure pour nous de tirer un bilan global de l’expérience Scopitone. Si nous avons toutes les deux vécu des moments magiques et des performances hors du temps, nous avons réalisé également vivant l’événement, et en parlant à ses habitués, que tous n’est pas rose sur la planète Scopitone.
En effet, si l’aspect international et l’offre inédite que Scopitone propose chaque année lui permettent de rester un incontournable français, le festival s’essouffle sur plusieurs points ennuyeux, d’autant plus qu’ils sont récurrents. Impossible de rentrer dans la salle micro lors des Nuits Electro, des problèmes de volume sonore malgré la réussite du projet de la boite, et surtout, de l’attente pour rentrer toujours et partout…
Cela n’enlève rien à la qualité de la programmation, aussi bien musicale que pour les expositions et performances et aux différentes scénographies qui ont été proposées, et pour lesquels encore une fois le public a été au rendez vous !
On revient vers vite très vous pour vous raconter en détail nos coups de cœurs de la semaine !