Bienvenue dans une semaine pour moitié dédiée aux suites de séries à succès, certaines même que l’on souhaiterait peut-être voir se conclure définitivement ?
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Semaine #23 :
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Mouche
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Black Mirror 5
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The Handmaid’s Tale 3
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Tales of the City
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NOS4A2
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Big Little Lies 2
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[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#E5683E » txt_color= »#ffffff »]MOUCHE[/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#E5683E »]3 juin – Canal+ – 6 épisodes – 30min[/mks_pullquote]
Adaptation de l’excellente série britannique Fleabag créée et interprétée par Phoebe Waller-Bridge. Autant dire que la barre est haute, et que le résultat sera ausculté à la loupe !
Dans le rôle de Fleabag, la découverte de la série 10%, Camille Cottin. Son tranchant naturel s’accorde plutôt bien au personnage, même si à l’origine, la créatrice est la comédienne, ce qui a créé une sorte de perfection de jeu de la part de Phoebe Waller-Bridge. Il s’agit de suivre les péripéties de Mouche, en tant que propriétaire d’un bar à thé en perdition, cadette d’une famille dysfonctionnelle, dont la première arme est le cynisme pour planquer les blessures à cœur ouvert. Sexualité en bandoulière et regards caméra en apartés hilarants, cette jeune femme terriblement actuelle vacille joyeusement, mais pas simplement.
Cette libre adaptation (encore une fois le terme ressemble vraiment à un lancer de dé) est dirigée par Jeanne Herry, présente elle aussi à la réalisation de deux épisodes de 10%.
Adapter la folie douce et la personnalité de Fleabag dans un contexte français, provoque un sérieux doute de mon côté, non seulement quant à la possibilité d’arriver au niveau de la série d’origine, et finalement à l’intérêt même de l’exercice.
Alors la curiosité est piquée, comment vont-elles faire pour entrer dans le sourire de Fleabag, ses névroses et son désespoir si… créatif ? Rendez-vous le 3 juin sur Canal+ pour le savoir.
https://youtu.be/zb8cRr7HCgM
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#12B349″ txt_color= »#ffffff »]BLACK MIRROR 5[/mks_pullquote][mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#12B349″]5 juin – Netflix – 3 épisodes – 60 minutes[/mks_pullquote]
Le cinquième volet de Black Mirror arrive enfin sur nos écrans ! La série qui a convaincu la terre entière, malgré une légère baisse de forme reconnue lors de son passage à la production américaine, débarque avec seulement 3 épisodes pour cette saison 5. Le mal-être collectif contemporain est disséqué sous toutes ses formes depuis le lancement de Black Mirror, chaque épisode explorant les recoins techno-paranoïaques de notre monde.
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Smithereens met en scène Andrew Scott (dernièrement vu dans la seconde saison de Fleabag, dans le rôle de l’inoubliable prêtre sexy en diable) dans les baskets d’un chauffeur de taxi en plein breakdown, armé et extrêmement instable, apparemment aux prises de l’invasive technologie téléphonique dans la sphère privée.
Striking Vipers s’intéresse à un mari (Anthony Mackie) qui s’ennuie dans son couple, jusqu’à tenter une nouvelle expérience grâce à un pote de lycée revu des années plus tard, qui l’emmène sur le terrain dangereux de l’infidélité et de la dépendance.
Rachel, Jack and Ashley Too est l’histoire d’une ado esseulée qui se lance dans une aventure « amicale » avec la représentation robotique de sa pop star préférée, jouée par Miley Cyrus. Mais voilà un robot pas si robot que ça, et une idole pas si exemplaire non plus…
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https://youtu.be/ssr40U3-do0
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Tremblons encore un peu au rythme des histoires anthologiques de Black Mirror, disponibles sur Netflix dès le 5 juin.
https://youtu.be/2bVik34nWws
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#9c1a1a » txt_color= »#ffffff »]THE HANDMAID’S TALE 3[/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#9c1a1a »]5 juin – OCS – 13 épisodes – 60min[/mks_pullquote]
Autant la première saison avait été une véritable découverte d’un niveau de réalisation très élevé, associé à un scénario très précisément développé, autant la deuxième a souffert d’un lissage de forme et de fond, laissant la percussion du propos de côté. Plus facile, plus détendue, bien trop encline à recourir aux trucs habituels de récit, et plus problématique encore, une certaine dose de contradiction avec la première saison dans laquelle ce nouveau monde avait poussé le cynisme à monnayer la maternité.
Vous l’avez compris, la déception a été au rendez-vous de mon côté. Les scénaristes de la saison 2 ont également imposé un cliffhanger un peu putassier, avec en clé de voûte le destin de la petite fille de June, toujours à Gilead. June (Elisabeth Moss) retourne donc à son rôle d’Offred, prête à en découdre pour faire désormais changer le monde et récupérer sa fille au passage.
La logique de moralisation est encore en marche donc, la femme est d’abord maman, ensuite femme. June part en guerre et va endosser un costume d’agent double pour renverser la tyrannie.
Si vous faites partie de ceux qui ont été convaincus par cette deuxième saison, vous serez impatients de retrouver ces personnages et la troisième partie de ce récit à l’origine imaginé par Margaret Atwood dès le 5 juin sur Hulu et simultanément sur OCS.
Moi, j’aurais piscine.
https://youtu.be/RcTvQx1Wot0
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#E45A9D » txt_color= »#ffffff »]TALES OF THE CITY[/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#E45A9D »]7 juin – Netflix – 10 épisodes – 60 min[/mks_pullquote]
Tout nouveau chapitre pour les célèbres Chroniques de San Francisco d’Amistead Maupin, celui de la mini-série Tales of the City.
La série est d’une certaine manière à la fois un reboot et une suite de la précédente adaptation de 1993, qui mettait déjà en scène l’éclatante Olympia Dukakis dans le rôle de Mme Madrigal, la généreuse et farfelue propriétaire du 28 Barbary Lane. Ses résidents, leurs histoires d’amour, la drogue, la liberté sexuelle et les problèmes liés à l’homosexualité étaient déjà le cœur du récit.
Ce pas en avant tout en lorgnant dans le rétroviseur n’est pas à l’ordre du jour dans cette nouvelle version, définitivement actuelle.
20 ans après avoir abandonné sa famille pour faire carrière, Mary Ann Singleton (Laura Linney) réapparaît à San Francisco en pleine crise de la quarantaine. Malgré ses efforts pour se créer une vie parfaite au Connecticut, elle s’y ennuie et ressent le besoin de retrouver la chaleur d’une famille. Sa famille. Alors la voilà qui débarque avec sa valoche et l’idée de reprendre les choses là où elle les avait laissées. Pas facile facile avec sa fille Shawna (Ellen Page) et son ex-mari Brian (Paul Gross), mais l’extravagante Anna Madrigal l’accueille évidemment à bras ouverts, en tant que chef de sa famille de cœur qui héberge aujourd’hui une toute nouvelle génération de résidents queer.
La showrunner de Tales of the City est Lauren Morelli, déjà scénariste et productrice d’une partie d’Orange is the New Black, et Amistead Maupin lui-même fait partie de l’équipe de production.
https://youtu.be/R63GxIGAaZw
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#5A9CE4″ txt_color= »#ffffff »]NOS4A2[/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#5A9CE4″]7 juin – Amazon Prime Video – 10 épisodes – 55 min[/mks_pullquote]
Voilà quelqu’un qui a un super pouvoir sans le savoir. Vic McQueen (Ashleigh Cummings) est une jeune femme qui a la capacité de retrouver des choses ou des personnes perdues, où qu’elles soient dans le monde.
Mais loin d’être l’histoire d’un service d’objets trouvés, il s’agit ici d’un conte horrifique mis en place par Joe Hill (adapté de son roman du même nom), dans lequel un personnage maléfique appelé Manx (Zachary Quinto) tire son immortalité des enfants qu’il kidnappe, en se nourrissant de leurs âmes. Les corps des enfants sont ensuite laissés dans un endroit appelé « le Pays de Noël », cynique intitulé pour la création d’un enfer joyeux où le malheur est interdit.
Vic va donc s’échiner à sauver les enfants et vaincre Manx sans se faire happer par son pouvoir démoniaque.
Le scénario est tordu, les personnages inquiétants, le tout a à la fois un pied dans les cauchemars d’enfants et l’horreur connue des plus grands, alors… serons-nous vampirisés par cette nouvelle production AMC ?
Depuis le 2 juin sur AMC, NOS4A2 (prononcez à l’anglaise Nosferatu) est désormais disponible à partir du 7 juin sur Amazon Prime Video.
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »18″ bg_color= »#FAB11E » txt_color= »#ffffff »]BIG LITTLE LIES 2[/mks_pullquote]
[mks_pullquote align= »left » width= »630″ size= »16″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#FAB11E »]9 juin – HBO – 10 juin sur OCS – 7 épisodes – 45min[/mks_pullquote]
Retrouvons les femmes lionnes de Monterey, que nous avions quittées après un geste libérateur qui concluait brutalement la première saison. Les choses ont évidemment changé, les petits et gros mensonges pour agrémenter la vie que l’on voudrait parfaite sont écrasés par le plus grand de tous.
L’organisation des cinq femmes autour de cette ultime nuit de Perry (Alexander Skarsgård) est un travail constant, en lien serré autour de Bonnie (Zoë Kravitz). Mais l’arrivée de la maman de Perry, la terrible Mary Louise Wright (Meryl Streep) fait osciller le fragile esquif du mensonge dans lequel les copines sont embarquées, apparemment elle est prête à tout pour obtenir la vérité. Encore une fois, voilà une variation sur le thème des mères jusqu’au-boutistes.
Big Little Lies était à l’origine prévue pour être une mini-série, mais le succès qu’elle a rencontré a finalement changé le cours des choses, et David E. Kelley s’est remis à l’écriture pour en assurer un deuxième volet. La vraie donnée qui risque de changer la qualité de la série est le départ de Jean-Marc Vallée du poste de réalisateur, relevé par Andrea Arnold (I Love Dick et Transparent). La patte de Jean-Marc Vallée a été primordiale dans cette première saison alors sa présence dans l’équipe de production exécutive rassure.
Toujours au rendez-vous, le casting épatant incluant Reese Witherspoon, Laura Dern (assez incroyable dans ses accès hystériques), Nicole Kidman, Shailene Woodley, et Zoë Kravitz.
https://youtu.be/eCWevZV945M