Comme je ne fais rien comme les autres, j’embraye avec une série qui n’est pas dans l’actu. Elle n’est pas non plus un Classique du genre. Et encore moins incontournable.
Non The Lost Room est simplement une série bourrée de défauts, mais punchy et agréable à regarder, sans autre prétention que de nous divertir, et qui le fait bien.
Le pitch : Joe Miller est un jeune flic dynamique qui élève seul sa fille. Lors d’une enquête un mourant lui remet une étrange clé : celle-ci ouvre toute porte munie d’une serrure à barillet, toujours vers la même chambre d’un motel abandonné. Inversement il peut ressortir de cette chambre vers n’importe quelle autre porte dans le monde…
Joe va découvrir qu’il existe d’autres objets issus de cette chambre, des objets dotés de pouvoir puissant… Surtout Joe devient la cible de plusieurs cabales de collectionneurs, prêtes à tout pour mettre la main sur la clé. Mais lorsque sa fille disparait dans la chambre, c’est Joe qui se fait chasseur…
Série de 2006, ultra courte constituée d’une seule saison de 3 épisodes d’1h30 (VO) ou de 6 épisodes de 40 mn (VF).
On est en terrain connu : on y retrouve beaucoup d’acteur habitués d’autres séries (Six feet under, House, The wire…)
Vous l’aurez noté le scénar fait très Twilight Zone. Hélas, la série souffre d’une des mêmes tares que sa glorieuse ainée : la production parait terriblement datée… Ce qu’on pardonnera aisément à Twilight Zone vu son âge vénérable est nettement moins excusable pour une série même pas majeure !
L’autre souci tient à la nature de la série : elle est ultra courte. Les épisodes sont de fait naturellement nerveux mais en contrepoint les personnages manquent de profondeur ou tout au moins de développement. Conséquence ou pas, la cohérence est parfois également malmenée… Quelques raccourcis ou ellipses sont aussi assez malvenus…
Et bein vous me croirez ou pas, mais curieusement cela ne gomme absolument pas le plaisir que j’ai eu à la regarder.
Car oui c’est une série plaisante, nerveuse, intense.
Le scénario tient quand même plutôt la route et quelques trouvailles sont judicieuses.
L’humour y est de plus très présent, ces objets insignifiants dotés de pouvoir surnaturels, parfois délicieusement idiot mais terriblement poilant (qui n’a pas rêvé d’avoir une montre capable de cuire un œuf dur mais rien d’autre ?) a un côté très kitch, mais qui est certainement délibéré.
Trailer: