Faisons un petit point rapide sur les titres sortis ce début mars, alors que sonnait le temps des vacances.
[mks_dropcap style= »rounded » size= »25″ bg_color= »#e8e8e8″ txt_color= »#000000″]01/03[/mks_dropcap]
[mks_dropcap style= »rounded » size= »25″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]Bad Banks Arte[/mks_dropcap]
[mks_separator style= »solid » height= »2″]
Après avoir été présentée à la Berlinale, Bad Banks a été diffusée sur internet et Arte jusqu’au 7 mars.
Jana Liekam (Paula Beer) est une jeune banquière arriviste, qui s’ébroue dans le pire des milieux : celui des requins de l’industrie financière. Manipulation, rivalité, mauvais traitement, harcèlement, tels sont les ingrédients incontournables de ce scénario témoignant d’une certaine réalité dans le monde de la haute finance.
Le metteur en scène, Christian Schwochow, dépeint un univers complexe et opaque, plombé par la solitude et la vanité, dans lequel s’inscrit ce thriller charpenté découpé en 6 épisodes.
À noter la présence du rare Jean-Marc Barr en patron d’établissement financier sans scrupules.
[mks_dropcap style= »rounded » size= »25″ bg_color= »#e8e8e8″ txt_color= »#000000″]02/03[/mks_dropcap]
[mks_dropcap style= »rounded » size= »25″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]Atlanta « Robbin’ Season » OCS[/mks_dropcap]
[mks_separator style= »solid » height= »2″]
La comédie de Donald Glover qui avait tant plu il y a moins de deux ans est de retour pour sa deuxième saison. Earn est toujours le manager de son cousin Al « Paper Boi » (Brian Tyree Henry), rappeur en quête de succès… Mais la route est bien longue.
Atlanta s’installe dans le milieu du hip-hop, traite de la difficulté de la pauvreté, examine la fameuse « pursuit of happiness » et ses désillusions, ose les questionnements d’une vie dont on ne saisit pas vraiment le sens, aborde l’insupportable racisme ordinaire, affronte les tentations et mauvaises fréquentations.
Sans misérabilisme, toujours en toute lucidité, intelligence et humour.
[mks_dropcap style= »rounded » size= »25″ bg_color= »#e8e8e8″ txt_color= »#000000″]07/03[/mks_dropcap]
[mks_dropcap style= »rounded » size= »25″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]Life Sentence CW[/mks_dropcap]
[mks_separator style= »solid » height= »2″]
Stella Abbott (Lucy Hale) est une jeune femme atteinte d’un cancer et vit ses dernières années à fond, profitant de toutes les occasions comme si elles étaient les dernières.
Lors d’une visite de contrôle, la nouvelle tombe : elle est guérie. Guérie ! Guérie ??! Mais… que faire maintenant ? Condamnée à vivre, elle perd doucement pied, sans réussir à retrouver le chemin raisonnable d’une vie où tout est redevenu possible.
Pour ne rien gâcher, elle n’est de loin pas la seule à souffrir de cette surprise et le réajustement demandé est plus compliqué pour certains que pour d’autres dans son entourage. Pendant les années de maladie de Stella, mari, père, mère frère et sœur ont préféré lui cacher certaines choses, ou lui mentir. Le désarroi général fait exploser tous les petits verrous de confort qui ont été installés pour préserver la jeune femme.
Choc après choc, la réalité prend des airs absurdes, mais… en viendrait-elle à regretter l’inacceptable ? Ou réussira-t-elle à faire face et accepter ce nouvel état d’incertitude ?
Les créateurs de Scrubs signent ici une série au sujet dramatique, mais totalement adouci par son traitement aux accents humoristiques et un brin romanesques. Le choix de la pétillante Lucy Hale dans le rôle de Stella est pour beaucoup dans l’aspect léger de la série.
Des tons pastels, des cols Claudine, des paillettes et… la conquête de la vie.
https://youtu.be/g7lYvLSXOnY
[mks_dropcap style= »rounded » size= »25″ bg_color= »#e8e8e8″ txt_color= »#000000″]08/03[/mks_dropcap]
[mks_dropcap style= »rounded » size= »25″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]Jessica Jones s.2 Netflix[/mks_dropcap]
[mks_separator style= »solid » height= »2″]
Après avoir joué collectif dans les rues de New York au sein de l’équipe des Defenders, Jessica Jones (Krysten Ritter) opère son retour, seule et déterminée. Le temps de savoir d’où elle vient, de connaître ses origines est arrivé. La détective privée si pleine de colère part sur ses propres traces, bien décidée à comprendre pourquoi elle est ce qu’elle est.
Toujours présente à ses côtés, Trish Walker (Rachael Taylor) va évidemment tenter de l’aider, et de trouver sa place dans un monde qui n’est pas vraiment fait pour elle, jeune femme trop « normale ».
Cette deuxième saison de 13 épisodes a été diffusée et mise entièrement en ligne sur Netflix le 8 mars… la date était bien choisie.
https://youtu.be/IEvfADh7ldY
[mks_dropcap style= »rounded » size= »25″ bg_color= »#e8e8e8″ txt_color= »#000000″]09/03[/mks_dropcap]
[mks_dropcap style= »rounded » size= »25″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]Sneaky Pete s.2 Amazon Prime[/mks_dropcap]
[mks_separator style= »solid » height= »2″]
Alors que Marius (Giovanni Ribisi), démasqué, pardonné, est prêt à reprendre sa route et démarrer une nouvelle vie, lui tombe une sacrée tuile sur le dard. Certains malveillants le prennent encore pour Pete, et la menace est claire : ou il rembourse les millions « empruntés » par la mère de Pete à leur commanditaire, ou toute la famille Bernhardt y passe.
Voilà Marius l’usurpateur obligé de rechausser le costume de Pete pour une deuxième saison de manigances et de mensonges qui s’emboîtent, à l’infini… pendant 10 épisodes.
[mks_dropcap style= »rounded » size= »25″ bg_color= »#e8e8e8″ txt_color= »#000000″]12/03[/mks_dropcap]
[mks_dropcap style= »rounded » size= »25″ bg_color= »#ffffff » txt_color= »#000000″]Nox Canal+[/mks_dropcap]
[mks_separator style= »solid » height= »2″]
Une fois n’est pas coutume, une série française se faufile dans notre sélection mensuelle : Nox. Création originale Canal+, elle promet une descente dans les sous-sols et la terreur, au plus profond des entrailles de Paris. Catherine Susini (Nathalie Baye) est flic à la retraite, acariâtre et réfractaire à l’autorité, ne cherche la compagnie de personne et personne n’a intérêt à la chercher… Bref.
Malgré leur relation constamment sous tension, loin du modèle mère-fille convenu, le jour où sa fille Julie (Maïwenn), flic elle aussi, disparaît mystérieusement alors qu’elle est à la poursuite d’un tueur, rien ne peut arrêter Catherine, il faut qu’elle parte à sa recherche, quoiqu’en dise la hiérarchie et les collègues.
Pour arriver à ses fins, elle s’associe à Raphaël (Malik Zidi), le coéquipier culpabilisant, amant honteux et un peu marié, dédaigné par ses supérieurs et avant tout par Catherine.
Le duo se lance dans les souterrains, sans savoir du tout à quoi ils vont devoir faire face.
Mabrouk el Mechri tient la réalisation de cette série de 6 épisodes, conçue verticalement : la crasse de la surface, avec ses relations humaines biaisées ; la noirceur du sous-sol, froid et pourtant peuplé d’humains rétrogradés et abandonnés ; et l’infra-noir des ténèbres, où se cache le véritable danger.
Avis aux claustrophobes !
https://youtu.be/JWIQ3E80mFw